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Exemple activité 3 VAE aide soignante

Tutoriel VAE aide soignante Activité 3 Livret 2 : Guide Complet pour Réussir

Activité 3

IL EST DEMANDÉ AU CANDIDAT DE DÉCRIRE UNE SITUATION OÙ IL À IDENTIFIÉ UN CHANGEMENT D’ÉTAT CLINIQUE OU UN RISQUE POUR LA PERSONNE ACCOMPAGNÉE

Activité 3- Observation de la personne et mesure des paramètres vitaux liés à son état de santé

Vous parlez de votre expérience sur l’appréciation d’un état clinique et de la mise en œuvre de soins avec l’infirmier dans un contexte médicalisé. Au moins un type de soins en collaboration est attendu pour chacune de deux activités

Colonne A

Ce qu'il faut noter sur la rubrique A c'est tout les paramètres vitaux et outils que vous utiliser pour apprécier l'état de santé de la personne soignée, cela va de la température avec un thermomètre à la saturation avec un saturomètre, il est important pour le jury de lire que vous avez utiliser tout les appareils de mesure

Colonne B

Ce qu'il faut noter sur la rubrique B

Question du livret 2 : Dans votre expérience, décrivez une situation où vous avez identifié un changement  d’état clinique ou un risque pour la personne accompagnée

Question du livret 2 : Quels paramètres vous ont permis d’identifier le changement d’état clinique ? Décrivez  ce changement

Question du livret 2 : Quels risques avez-vous identifiés ?

Conseil : donner dès le début de le cadre général de situation situation où vous avez observé soit un changement d'état chez une personne soit un risque pour la personnes le jury peut demander de décrire une expérience de prise de tension artérielle car c'est un acte qui relève de la compétence aide-soignant

Exemple :

 

Vous devez décrire la situation : Qui était la personne auprès de laquelle vous êtes intervenu?Quel était son état (par exemple , sa maladie , ...) Mon intervention est auprès de Mr B., 93 ans, rentré à l’EPHAD le 4 avril 2023 . Il présente une hémiplégie du côté droit et se déplace en fauteuil roulant en s’aidant de sa main gauche. C’est une personne de nature battante qui fait preuve de beaucoup de volonté dans ses déplacements, il interpelle régulièrement les soignants avec lesquels il a de bons liens. Il a fait une fausse route avec du pain la veille et nécessite une attention particulière.

Il faut que vous indiquer dans quel endroit vous étiez ? Etiez-vous seule ou avec d'autre ?

Je me trouve dans le « forum », grande salle où se retrouve les résidents l’après midi. Je suis présente l’après midi avec mes collègues soignants ainsi que des familles de résidents.

Il faut indiquer les observations ou mesures réalisées  Décrivez concrètement ce que vous avez fait .

Mr B. se déplace régulièrement seul dans le forum. Je l’observe depuis quelques minutes et je me rends compte qu’aujourd’hui, il ne se déplace pas. Je m’approche donc de lui pour m’assurer que tout va bien. Je le trouve plutôt très calme ; il me semble endormi. Tout en lui parlant, je m’aperçois très rapidement qu’il est aréactif. Il ne réponds pas aux ordres simples « serrez moi la main » « ouvrez les yeux ». J’observe qu’il respire mais a néanmoins les lèvres cyanosés. Je perçois difficilement son pouls. J’appelle l’infirmière par téléphone qui se trouve à cet instant occupée en soin dans les étages en lui indiquant les données que j’ai constatées . J’amène rapidement Mr B. à l’infirmerie. Je commence à prendre les constantes. J’installe le brassard sur son bras valide pour mesurer la tension artérielle. J’allume le Dynamap et j’appuie sur le bouton de mesure. Ca ne marche pas, la tension est imprenable et la machine me marque un message d’erreur. Je place le saturomètre au bout d’un de ses doigts, la machine m’indique 70% de saturation en oxygène. Je conclue donc qu’il désature. Je transmets de nouveau ces informations à l’infirmière qui vient de me rejoindre. Avec celle-ci et une collègue aide soignante, nous installons Mr B. dans le lit de l’infirmerie. Nous le laissons en position demi assise, les jambes surélevées. L’infirmière lui mets un masque haute concentration et le mets sous oxygène. Elle prends ensuite une seconde mesure à l’aide du tensiomètre manuel ; elle lui trouve une tension à 70/60. Elle appelle très rapidement le SAMU, pendant que nous restons auprès de Mr B. pour poursuivre la surveillance .

Question du jury : Avez-vous observé des éléments particuliers montrant une détresse , une douleur , quelque chose d'anormal ?  en lien avec quel risques ? 

Les éléments que j’ai pu observés sont tout d’abord le changement de comportement de Mr B.. C’est ce qui m’a alerté en premier. Ensuite, en m’approchant, je me suis très rapidement rendu compte qu’il était aréactif, qu’il ne réagissait pas au son de ma voix, ni à mes ordres simples. J’ai ensuite constaté qu’il était pâle et que ses lèvres étaient cyanosées. J’ai senti qu’il respirait mais je n’ai pas pu percevoir son pouls. Le risque était une atteinte des fonctions vitales pouvant aller jusqu’à l’arrêt cardiaque au regard d’un terrain fragilisé par son âge, une hémiplégie et un antécédent de fausse route. 

Vous devez indiquer  les informations suivantes : Qui avez-vous alerté ? Quelles informations avez-vous transmises ?

J’ai alerté l’infirmière et mes collègues de l’urgence de la situation tout en prenant en compte les autres résidents et leurs familles. J’ai transmis toutes mes observations (aréactivité, cyanose) ainsi que les constantes (tensions, pouls), tout d’abord par téléphone puis en direct à l’infirmière. J’ai ensuite réalisé des transmissions écrites dans le dossier de soin informatisé de Mr B. sous forme de « DAR » à la date du jour Données : Mr B. retrouvé à 16h au niveau du forum aréactif, lèvres cyanosées, ne répondant pas aux ordres simples Actions : IDE informée – résident pris en charge au niveau de l’infirmerie – Constantes prises

Le jury peut vous poser la question suivante :Au travers de ces différentes expériences , quelles ont été les difficultés rencontrées et les points positifs ?

SITUATIONS POINTS POSITIFS DIFFICULTES SITUATION 1 Mise en pratique de mes connaissances Travail d’équipe Travail en collaboration avec l’infirmière Faire accepter les soins à une résidente qui présente des troubles cognitifs Adapter son discours  Meilleure confiance en moi concernant la gestion d’une urgence (reconnaissance des signes de détresse, des attitudes à adopter) Importance de connaître les résidents, leurs réactions habituelles, inhabituelles, leurs habitudes 

Conseils :

Poser vous la question pourquoi vous prenez ces constantes et réaliser des courbes de surveillance Exemple je prend la tension artérielle d'un résident car je remarque une différence dans sont comportement habituel il est asthenique une tension artérielle trop basse c'est une hypotension, trop haute c'est une hypertension, le risque d'une hypertension réguliere peut provoquer un AVC

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2- Votre expérience d’observation et de mesure de l’état d’une personne Il s'agit de parler de votre expérience de mesure des paramètres vitaux

1- Observations de l’état clinique d’une personne et mesures réalisées :

Quels paramètres vitaux ou signes avez-vous mesurés ou observés fréquemment ? (température , diurèse , fréquence cardiaque , fréquence respiratoire , poids , taille , état de la peau et des muqueuses , signes de détresse et de douleur )

Pourquoi ? (En lien avec quel risque?)

Ces observations et ces mesures sont réalisées essentiellement auprès de personnes âgées qui vivent en EPHAD ou qui sont hospitalisées A l’USLD. Elles se passent au moment des toilettes notamment auprès de personnes très dépendantes. Il faut repérer les signes d'alerte et prévenir l'infirmière .

TEMPERATURE DEFINITION MATERIEL DE MESURE NORMES POURQUOI

Thermomètre tympanique muni de couvre sonde à usage unique-

Apyrétique : 36,5 à 37,4°c

-Etat fébrile : entre 37,5 et 38 °c -Hyperthermie : supérieure à 38 °c -Hypothermie: inférieure à 35°c

Risques liés à l'hyperthermie : -Risque infectieux -Tachycardie -Déshydratation

SURVEILLANCE DES MUQUEUSES DEFINITION MATERIEL DE MESURE NORMES POURQUOI

Muqueuse : « membrane tapissant la totalité du tube digestif, l’appareil respiratoire, l’appareil urinaire, les appareils génitaux ainsi que les yeux, les oreilles, la langue

Norme : toute muqueuse ne doit pas présenter d’écoulement, n’a pas d’odeur, la couleur est bien rosée .

Le risque lié est l’infection et  l’inflammation . Les signes cliniques observés sont : Déshydratation (lèvres sèches ,cisaillées) . Mycoses (dépôts blanchâtres )

Manque d'oxygénation (lèvres cyanosées

FREQUENCE CARDIAQUE DEFINITION MATERIEL DE MESURE NORMES POURQUOI

Nombre de battements du cœur pendant un temps donné (une minute en général)

Il s'effectue par palpation ,je place deux doigts sur un trajet artériel il peut s'effectuer sur différentes zones du corps traversées par une artère .

les battements sont appelés « pulsations » La fréquence cardiaque peut varié selon les condition de la personne : colère ,anxiété,effort physique .

Une montre avec « trotteuse », 

Le dynamap Norme :

Adute entre 60 et 80 pulsations par minute

Nouveau né: 120 à 140 pulsations par minutes

Personne agée : entre 60 et 70

Tachycardie : lorsque les battements sont supérieur à 100 pulsations par minute au repos .

Bradycardie: lorsque les battements sont inférieure à 60 pulsations par minute au repos

Risques :liés à des complications cardiaques (accident vasculaire cérébral, insuffisance cardiaque, arrêt cardiaque)

Signes cliniques observés sont : La detresse respiratoire avec un rythme irrégulier . L'amplitude ou intensité (faible ,filante , impalpable .)

Un pouls normal doit être régulier et bien frappé

TENSION ARTERIELLE DEFINITION MATERIEL DE MESURE NORMES POURQUOI « mesure de la force exercées par le sang sur les parois des artères » le premier chiffre correspond à la pression systolique, le second à la pression diastolique

Tensiomètre électronique (Dynamap) Tensiomètre manuel avec brassard et stéthoscope

Normale : 12/8 mmHg Hypertension : supérieure à 14/9mmHg Hypotension : inférieur à 10/6 mmHg

Risques liés à l’hypertension : Accidents vasculaire cérébral, infarctus

Risques liés à l’hypotension : chutes, vertiges, malaises

Les signes cliniques observés sont : Des étourdissements Des céphalés Des saignements de nez

FREQUENCE RESPIRATOIRE DEFINITION MATERIEL DE MESURE NORMES POURQUOI « cycles respiratoires comprenant une inspiration et une expiration durant 1 minute » Un mouvenment respiratoire correspond à une inspiration et expiration .

La fréquence respiratoire varie avec l'effort ,l'anxiété,l'an goisse ,toutes les émotions . 

Une montre avec « trotteuse »

Observation pour évaluer l’amplitude et le rythme La fréquence doit être comprise entre : Adultes : 12 et 20 cycles par minutes.  Enfant : 20 et 30cycles par minutes Nourrisson : 40 et 60 cycles par minutes Risques liés à une détresse respiratoire pouvant occasionner des troubles cardiaques jusqu’à l’arrêt Les signes cliniques observés sont :

Bradypnée: ralentissement de la fréquence respiratoire .

Tachypnée: augmentation de la fréquence respiratoire .

Apnée: arrêt temporaire de la respiration . Dyspnée:difficulté respiratoire .

L'amplitude : profonde Bruit :sifflement,en combrement . Couleur : cyanosé (éxtrémités des doigts, des pieds des lèvres et oreilles bleu violacé )

SURVEILLANCE DE LA TAILLE ET DU POIDS Permettant de mesurer l'IMC (Indice de masse corporelle )

DEFINITION MATERIEL DE MESURE NORMES POURQUOI

Taille : « dimension en hauteur du corps humain » Poids : « masse d’un corps »  Toise Pèse personne Lève personne

Norme de l’IMC : de 16 à 18 : maigreur De 18 à 25 : corpulence normale De 25 à 30 : surpoids De 30 à 35 : obésité modérée Risques lié à la maigreur : surveillance nutritionnelle :dénutrition ,évaluer les régimes alimentaires , prévenir des escarres

Risques liés à l’obésité : et le surpoids : Problématiques cardiaques, oedème . Atteinte de l’image corporelle avec dépression

DOULEUR DEFINITION MATERIEL DE MESURE NORMES POURQUOI « la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable en réponse à une atteinte tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en ces termes » Source : OMS Différentes Différentes échelles de douleur :Echelle numérique (de 0 à 10)

Echelle visuelle analogique (avec une réglette)

Echelle verbale simple (description de l’intensité de la douleur) 

Echelle Algoplus en cas de troubles de la communication

 L’observation de la personne : faciès, position du corps La douleur appartient à chacun, qu’elle soit physique ou émotionnelle, elle est très personnelle Les différentes manifestations de la douleur sont : Verbales (parole ,colère ,pleu re ,cris )

Non verbales : crispé ,grimace position antalgique .

Douleur aigue : atteinte tissulaire brutale de courte durée (fracture ,entorse .).

Douleur chronique:c'est une douleur qui dure plusieurs moi malgré un traitement ,elle dure même après guérison (cancer ,rhumatisme )

Douleur induite : douleur causée par un soignant associées à un soin ou un geste Risques liés à la douleur : agressivité, inconfort, repli sur soi, isolement

SURVEILLANCE DE L’ETAT CUTANE DEFINITION MATERIEL DE MESURE NORMES POURQUOI

Cutanée : « relatif à tout ce qui se rapporte à la peau, à la dermatologie »  L’observation le toucher et odorat Norme : peau souple, bien hydraté, qui ne garde pas le godet Les signes cliniques observés sont :

Lésions de grattage (démangeaison )

Squames (lamelles de l'épiderme qui se détachent )

Phlyctène (lésion de la peau provoqué par un frottement ,une brûlure )

Hématome ( du sang se formant dans une cavité naturelle ou à l'intérieur d'un tissu de couleur )

Escarre (destruction localisée de la peau due à une compression prolongée )

Oedème (peau gonflée )

Cyanosée (manque d'oxygénation)

Hyperthermie (peau rouge )

Hypotermie (peau pâle )

Ictère (peau et muqueuses jaune due à l'accumulation de bilirrubine .

SURVEILLANCE DE LA FONCTION URINAIRE (DIURESE)  POURQUOI « Volume des urines sécrété par les reins pendant une période de temps donné »

Recueil des urines à l’aide d’un contenant gradué restant dans la chambre du résident . Le recueil des urines se fait avec des gants de soins . (bassin urinaire ,sonde vésicale .) Diurèse normale comprise entre : 800 et 1500 ml par 24 heures

Risques liés à la fonction urinaire : rétention urinaire, globe urinaire, infection urinaire

Les signes cliniques observés sont :

Anurie : absence d’urines

Oligurie : diminution du volume d’urines

Polyurie : augmentation du volume des urines

Pollakiurie : mictions fréquentes avec peu d’urines

Dysurie : difficultés à uriner *Rétention urinaire : miction impossible malgré la présence d’urines dans la vessie

Incontinence : mictions incontrôlées Observation : odeur des urines Couleur :

Hématurie (présence de sang dans les urines )

Pyurie (présence de pus dans les urine

SURVEILLANCE DE LA FONCTION DIGESTIVE (Selles) POURQUOI « correspond au résidu que l’intestin n’a pas pu absorber »

Observation : Couleur, odeur, fréquence des selles, volume Fréquence normale des selles : Si selles supérieures à 3 par jour : diarrhée Moins de 3 selles par semaine : constipation

Risques de constipation pouvant aller jusqu’à l’occlusion

Risques de déshydratation en cas de diarrhée

2- Choisissez deux situations dans lesquelles vous avez identifié un changement d’état de la personne ou un risque

Situation 1 : Décrivez la situation Qui était la personne auprès de laquelle vous êtes intervenu?

Quel était son état (par exemple , sa maladie , ...) Mon intervention est auprès de Mme V. entrée en EPHAD le 13janvier 2024; elle présente des troubles cognitifs modérés dans le cadre d’une pathologie Alzheimer récemment diagnostiquée.

Elle bénéficie d’une aide à la toilette mais reste autonome pour se déplacer au sein de l’ensemble de la résidence.

Quand elle se trouve en difficulté, elle reste dans sa chambre et ne va pas naturellement vers les soignants ; il s’agit d’une personne plutôt joviale, qui aime discuter avec les autres résidents.

Dans quel endroit étiez-vous ?

Etiez-vous seule ou avec d'autres ?

Je suis dans les étages de la structure pour distribuer le goûter aux résidents qui ne peuvent pas ou ne souhaitent pas rejoindre le salon. Je suis avec deux de mes collègues aide soignantes.

Quelles observations ou mesures avez -vous réalisées ?

Décrivez concrètement ce que vous avez fait : En arrivant au niveau du hall du 1er étage, j’observe que Mme V. ne s’y trouve pas comme à son habitude. Je me dirige alors vers sa chambre, je frappe puis je rentre. Je trouve alors Mme V. allongée dans son lit. Je lui demande alors ce qu’il se passe. Elle me répond avec une voix enrouée qu’elle est très fatiguée. Je pose ma main sur son front, je l’a trouve un peu chaude.

J’informe Mme V. de la nécessité de contrôler sa température.

Je recouvre l’embout de la sonde avec un capuchon à usage unique, puis je place le thermomètre tympanique dans le conduit de son oreille.

J’appuie sur le bouton et une fois que j’entends le signal sonore biper, je retire le thermomètre.

Celui-ci confirme que Mme V. a une hyperthermie à 38,8°c. J’explique à la résidente qu’elle a de la fièvre et je la découvre puis l’a rafraîchie, tout en lui expliquant car je sens qu’elle pourrait montrer une opposition. J’aère sa chambre, je lui donne un verre d’eau pour l’hydrater et je l’installe confortablement. Je lui place la sonnette à proximité et lui explique la nécessité de boire régulièrement pour éviter la déshydratation. Je lui dit également qu’il est préférable qu’elle sonne si elle a besoin de se déplacer pour éviter les chutes. J’appelle ensuite l’infirmière pour lui indiquer de l’hyperthermie à 38,8°C de Mme V. ainsi que la prise en charge que j’ai effectuée auprès de celle-ci. L’infirmière m’indique que Mme V. bénéficie déjà d’un traitement antalgique et antipyrétique et qu’il est trop tôt pour lui donner un autre médicament. Elle me demande donc de la surveiller et de lui recontrôler sa température d’ici 30 minutes. Une fois le temps passé, je recontrôle la température et constate une hyperthermie à 38,2°C ainsi qu’une asthénie. J’informe l’infirmière qui prévient le médecin. Je préviens la résidente que le médecin passera la voir et m’assure qu’elle a tout à portée de main pour son confort et sa sécurité ; je lui repropose de l’eau. (P 16) Avez-vous observé des éléments particuliers montrant une détresse , une douleur , quelque chose d'anormal ? Quel était le risque ? Me V. n’était pas dans le hall de l’étage comme à son habitude, c’est ce qui m’a alerté. Ensuite, je l’ai trouvé dans son lit au milieu de la journée, asthénique et avec une voix enrouée. J’ai remarqué également qu’elle transpirait et qu’elle était rouge. Enfin, en lui touchant le front, j’ai senti qu’elle était chaude. Sa chambre semblait avoir une température correcte et nous étions au mois de mai avec une température extérieure qui n’était pas excessivement chaude. Les risques d’une hyperthermie sont la déshydratation pouvant évoluer vers une aggravation des troubles cognitifs ,des complications cardio vasculaires et le risque infectieux. Qui avez-vous alerté ? Quelles informations avez-vous transmises ? En temps réel, J’ai alerté l’infirmière par rapport à la problématique de l’hyperthermie à deux reprises ainsi que mes collègues afin de les prévenir que j’allais passer un peu plus de temps auprès de Mme V. et pour quelles raisons. Dans le cadre des transmissions ciblées écrites sous forme de « DAR » à la date du jour : Donné : en passant dans les étages pour le goûter, Mme V. n’est pas à sa place habituelle, je rentre dans sa chambre, je la trouve allongé sur son lit, les pommettes rouges avec une transpiration excessive – hyperthermie à 38°C Actions : IDE avisée – Explications données la résidente par rapport aux risques– hydratation – change – sonnette mise à disposition Résultats : après les premiers soins, hyperthermie à 38,2°C – Poursuite de la surveillance – en attente visite médicale

Situation 2 : Décrivez la situation : Qui était la personne auprès de laquelle vous êtes intervenu?Quel était son état (par exemple , sa maladie , ...) Mon intervention est auprès de Mr B., 93 ans, rentré à l’EPHAD le 4 avril 2012 . Il présente une hémiplégie du côté droit et se déplace en fauteuil roulant en s’aidant de sa main gauche. C’est une personne de nature battante qui fait preuve de beaucoup de volonté dans ses déplacements, il interpelle régulièrement les soignants avec lesquels il a de bons liens. Il a fait une fausse route avec du pain la veille et nécessite une attention particulière.

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d'autre ?

Je me trouve dans le « forum », grande salle où se retrouve les résidents l’après midi. Je suis présente l’après midi avec mes collègues soignants ainsi que des familles de résidents.

Quelles observations ou mesures avez -vous réalisées ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait .

Mr B. se déplace régulièrement seul dans le forum. Je l’observe depuis quelques minutes et je me rends compte qu’aujourd’hui, il ne se déplace pas. Je m’approche donc de lui pour m’assurer que tout va bien. Je le trouve plutôt très calme ; il me semble endormi. Tout en lui parlant, je m’aperçois très rapidement qu’il est aréactif. Il ne réponds pas aux ordres simples « serrez moi la main » « ouvrez les yeux ». J’observe qu’il respire mais a néanmoins les lèvres cyanosés. Je perçois difficilement son pouls. J’appelle l’infirmière par téléphone qui se trouve à cet instant occupée en soin dans les étages en lui indiquant les données que j’ai constatées . J’amène rapidement Mr B. à l’infirmerie. Je commence à prendre les constantes. J’installe le brassard sur son bras valide pour mesurer la tension artérielle. J’allume le Dynamap et j’appuie sur le bouton de mesure. Ca ne marche pas, la tension est imprenable et la machine me marque un message d’erreur. Je place le saturomètre au bout d’un de ses doigts, la machine m’indique 70% de saturation en oxygène. Je conclue donc qu’il désature. Je transmets de nouveau ces informations à l’infirmière qui vient de me rejoindre. Avec celle-ci et une collègue aide soignante, nous installons Mr B. dans le lit de l’infirmerie. Nous le laissons en position demi assise, les jambes surélevées. L’infirmière lui mets un masque haute concentration et le mets sous oxygène. Elle prends ensuite une seconde mesure à l’aide du tensiomètre manuel ; elle lui trouve une tension à 70/60. Elle appelle très rapidement le SAMU, pendant que nous restons auprès de Mr B. pour poursuivre la surveillance .

Avez-vous observé des éléments particuliers montrant une détresse , une douleur , quelque chose d'anormal ? Quel était le risque ? L

es éléments que j’ai pu observés sont tout d’abord le changement de comportement de Mr B.. C’est ce qui m’a alerté en premier. Ensuite, en m’approchant, je me suis très rapidement rendu compte qu’il était aréactif, qu’il ne réagissait pas au son de ma voix, ni à mes ordres simples. J’ai ensuite constaté qu’il était pâle et que ses lèvres étaient cyanosées. J’ai senti qu’il respirait mais je n’ai pas pu percevoir son pouls. Le risque était une atteinte des fonctions vitales pouvant aller jusqu’à l’arrêt cardiaque au regard d’un terrain fragilisé par son âge, une hémiplégie et un antécédent de fausse route. 

Qui avez-vous alerté ? Quelles informations avez-vous transmises ?

J’ai alerté l’infirmière et mes collègues de l’urgence de la situation tout en prenant en compte les autres résidents et leurs familles. J’ai transmis toutes mes observations (aréactivité, cyanose) ainsi que les constantes (tensions, pouls), tout d’abord par téléphone puis en direct à l’infirmière. J’ai ensuite réalisé des transmissions écrites dans le dossier de soin informatisé de Mr B. sous forme de « DAR » à la date du jour Données : Mr B. retrouvé à 16h au niveau du forum aréactif, lèvres cyanosées, ne répondant pas aux ordres simples Actions : IDE informée – résident pris en charge au niveau de l’infirmerie – Constantes prises

Au travers de ces différentes expériences ,quelles ont été les difficultés rencontrées et les points positifs ?

SITUATIONS POINTS POSITIFS DIFFICULTES SITUATION 1 Mise en pratique de mes connaissances Travail d’équipe Travail en collaboration avec l’infirmière Faire accepter les soins à une résidente qui présente des troubles cognitifs Adapter son discours SITUATION 2 Meilleure confiance en moi concernant la gestion d’une urgence (reconnaissance des signes de détresse, des attitudes à adopter) Importance de connaître les résidents, leurs réactions habituelles, inhabituelles, leurs habitudes Travail d’équipe Travail en collaboration avec l’infirmière Gestion des autres résidents et de leurs famille

 

Voici mon avis et recommandations concernant la compétence 2

Sur la première question quel paramètres utiliser vous 

Vous utilisez des tableaux dans lesquels vous donnez la définition et les normes.

Vous ne répondez pas à la question du livret 2 , vous êtes hors sujet, vous donner des définitions, des valeurs , parcontre la partie où vous énoncez les risques n'est pas hors sujet

Quels sont les attendus pour cette question?

 c'est que vous listez la mesure des paramètres vitaux ( prise de température, diurèse, fréquence cardiaque, respiratoire, poids, taille, état de la peau et des muqueuses, signe de détresse et de douleur) que vous avez pu observer et réaliser lors de votre pratique quotidienne

Pour continuer à répondre à cette question " en lien avec quel risques"

Poser vous la question pourquoi vous prenez ces constantes et réaliser des courbes de surveillance

Exemple je prend la tension artérielle d'un résident car je remarque une différence dans sont comportement habituel il est asthenique une tension artérielle trop basse c'est une hypotension, trop haute c'est une hypertension, le risque d'une hypertension réguliere peut provoquer un AVC

Les deux situations

Les deux situations sont cohérentes avec le module 2 elle sont juste et vous avez une belle qualité d'écriture du language écrit, dans les deux situations vous avez su décrire le changement dans leur état, dont vous avez été témoin et pour qui vous avez dû effectuer des actes rapidement et alerter une autre personne.

Pour les deux situations vous avez bien décrit la personne concernée un atout car cela permet au jury de se projeter dans votre situation, vous avez indiqué si vous étiez seule ou non, dans les deux situations vous décrivez les observations faites, les éléments particuliers que vous avez pu observer et qui signalé un problème

Parcontre vous n'avez pas décrit concrètement la mesure effectué ( les gestes ou acte accomplis doivent être décrite très concrètement, geste par geste,

Exemple expliqué concrètement comment vous prenez une température " les gestes accomplis dans le détails"

Si vous ne decrivez pas votre prise de constante le jury vous demandera de le mimer

Situation 2

Le résident est areactif , ce terme risque d'interpeller le jury, préparez à argumenter si vous souhaitez conserver ce terme 

Vous n'expliqué pas dans le détails comment vous prenez la TA

L'utilisation du saturometre n'est pas un acte aide soignante, il n'est pas encore enseigné dans les institution de formation, l'utilisation du saturometre par une aide soignante est du domaine du glissement de fonction

 


2 – Votre expérience d’observation et de mesure de l’état d’une personne Il s’agit de parler de votre expérience de mesure des paramètres vitaux. 1 – Observations de l’état clinique d’une personne et mesures réalisées : Quels paramètres vitaux ou signes avez-vous mesurés ou observés fréquemment ? (Température, diurèse, fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, poids, taille, état de la peau et des muqueuses, signes de détresse et de douleur) Pourquoi ? (En lien avec quel risque ?) Avec quels outils ? Quelles courbes de surveillance avez-vous réalisées ?

Au cours des différents soins réalisé pendant ces années j’ai pu réaliser certaines observation et mesures : La pesée avec un pèse personne, La température avec un thermomètre, La mesure de la pression artérielle avec un tensiomètre, Observation détresse respiratoire avec présence de cyanose aux extrémité et difficulté respiratoire, Mesure de la Saturation en Oxygène et Fréquence du Rythme Cardiaque du Pouls avec un Oxymètre de Pouls ou saturomètre, Mesure diurèse pour les patients avec une sonde urinal (relever poche diurèse, fiche de surveillance), Observation de point d’appui à la pression de mes doigts (mise en place matelas à air par ergothérapeute et changement de position tous les 3 heures).

Dans quel lieu ? (Quel type d’établissement ou de structure)

En EHPAD et à domicile

Auprès de quels types de personnes, de patients ?

Auprès de personnes malades, âgées, handicapées, autonome, semi-autonome, non autonome, en fin de vie…

2 -Choisissez deux situations dans lesquelles vous avez identifié un changement d’état de la personne ou un risque : Situation 1 : Décrivez la situation :

En EHPAD, lors de la distribution des petits déjeunés avec l’agent de service hospitalier, j’effectue les levés, les aides aux levés, la mise des bas de contention, pédiluves si besoin, aide à la prise médicamenteuse et à la prise des repas.

Qui était la personne auprès de laquelle vous êtes intervenu ? Quel était son état (par exemple, sa maladie, ...)

Me B Marie louise centenaire est arrivé en EHPAD à 98 ans avec sa sœur cadette âgée de 6ans de moins, elle se déplace en déambulateur, a besoin de stimulation et d’aide pour la toilette, l’habillage et le couché, elle porte des bas de contention, elle a besoin d’être orienté pour l’heure des repas dû à ses problèmes cognitif, elle est atteinte d’une insuffisance cardiaque, d’asthme et d’hypertension Artérielle. Elle participe à l’activité loto du vendredi après-midi proposé par l’établissement, sa sœur l’accompagne mais ne joue pas.

Elle passe le reste de son temps dans la chambre double qu’elle occupe avec sa sœur.

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?

Nous étions dans sa chambre

Quelles observations ou mesures avez-vous réalisées ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.

Quand j’arrive dans la chambre pour la mise des bas de contention avant le levé (et pédiluve si besoin) de Me B, je constate une cyanose au niveau des extrémités (pieds et mains) et une gêne respiratoire chez Me B, sans l’inquiéter je lui propose de rester au lit pour que je puisse vérifier quelque constante, je la rassure en lui expliquant que c’est de la surveillance comme on surveille le diabète de sa sœur. J’ai donc pris les matériels nécessaires en infirmerie à la surveillance d’une détresse respiratoire (Oxymètre de Pouls) et le tensiomètre. J’ai relevé les mesures et les est notées pour pouvoir les transmettre à l’infirmière. Les mesures signalant une détresse (moins de 90% d’oxygène dans le sang), j’appelle donc l’infirmière, qui me dit que c’est situation d’urgence, que Me B est en Hypoxémie et que je dois préparer le matériel nécessaire à l’oxygénation de Me B. Je commence donc par prévenir Me B et la rassurer car cela n’est pas la 1ere fois que ça arrive et elle n’apprécie pas trop les lunettes à oxygène. Je prépare le matériel (sérum physiologique, concentrateur d’oxygène, "barboteur" ou système d'humidification à relier à la tubulure, haricot et mouchoir, solution hydroalcoolique et lunette à oxygène), tout en rassurant Me B, je plaisante avec elle, sa là décontracte, je l’installe en position demi-assise le temp que l’infirmière arrive. A l’arrivé de l’infirmière je passe le relais et je retournerai voir Me B après la fin de la distribution des petit déjeuner.

Avez-vous observé des éléments particuliers montrant une détresse, une douleur, quelque chose d’anormal ? Quel était le risque ?

J’ai toute suite observé une gêne dans la respiration de Me B, la couleur des extrémités de ses mains et ses pieds ainsi que ses lèvres. (Cyanosés) Ce sont des signes de détresse respiratoire à prendre au sérieux dès lors observation.

Qui avez-vous alerté ?

J’ai alerté l’infirmière présente dans l’établissement.

Quelles informations avez-vous transmises ?

Je lui ai signalé les signes de détresse et les mesures prisent.

Situation 2 : Décrivez la situation : Qui était la personne auprès de laquelle vous êtes intervenu ? Quel était son état (par exemple, sa maladie...)

Me P âgée de 90 ans est arrivé en maison de retraite depuis presque 2 ans pour une chute à domicile ayant causé une fracture ouverte du tibia droit, Me P ne marche plus, à un point d’appui pour pouvoir effectuer les transferts sans appareillage, a eu un AVC, fait de l’hypertension artérielle et a des troubles cognitifs.

Me P à besoin d’aide complète pour la toilette au lit, pour l’habillage, pour les transferts, pour les déplacements, peut difficilement manger seule, (a besoin d’aide et de stimulation), est incontinente, a besoin d’aide à l’élimination, à un fauteuil roulant, ne participe pas aux activités. Ses enfants viennent lui rendent visite régulièrement.

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?

Nous étions à l’extérieur, dans l’enceinte de l’établissement, avec d’autre résidents et leur famille ainsi que les personnels soignants pour un repas à thème en été

Quelles observations ou mesures avez-vous réalisées ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.

Moi et l’une de mes collègues étions attablé avec des résidents dont Me P, pour les accompagner à l’aide au repas estival, nous avons observé une fatigue intense chez Me P et un état de somnolence et Me P se plaint de nausées, nous prenons donc l’initiative de faire quitter Me P de table et de l’installer dans son lit en chambre, là nous lui prenons les constantes et constatons que Me P est en hypotension. Nous l’hydratons, et appelons l’infirmière.

Avez-vous observé des éléments particuliers montrant une détresse, une douleur, quelque chose d’anormal ? Quel était le risque ?

Me P avait envie de vomir, elle été très fatigué et somnolente, Le risque d’une fausse route ou d’une chute de sa chaise été présente

Qui avez-vous alerté ?

Moi et ma collègue avons alerté l’infirmière

Quelles informations avez-vous transmises ?

Nous lui avons transmis nos observations, nos geste accomplis, les mesures des constantes prise. Au travers de ces différentes expériences,

quelles ont été les difficultés rencontrées et les points positifs ?  Qu’avez-vous appris ? Difficultés rencontrées :

Dans le cas de Me B, la situation été compliquer car la sœur de Me B réside dans la même chambre et elle s’inquiète pour sa sœur centenaire. Je me suis donc retrouvée à gérer 2 personnes (2 soins différent). Je les ai donc rassurés mutuellement en connaissant leur angoisse d’être séparé l’une de l’autre si une éventuelle hospitalisation serai à envisager pour Me B.

Points positifs :

Ce que je retiens lors des différents cas, c’est l’esprit d’équipe de mes collègues, leur vocation certaine pour leur métiers distinct chacune. Que je sois à l’écoute et attentive aux résidents, en cas de changement de comportements ou signes de détresse alarmant, afin d’être réactive rapidement. J’ai appris à gérer mes émotions grâce aux difficulté rencontrées et à mieux gérer le stress (le cas de Me B par exemple)

Mon avis 

Les deux situation sont cohérentes avec les compétences aide soignantes

Mes recommandations

Sur la liste des mesures et observations c'est bien mais vous n'avez pas écrit pourquoi? en lien avec quel risque

Concernant la situation 1 

Donner un titre à la situation

Donner les mesures relevés lors de la sat et la TA

Écrivez aussi que c'est à la demande de l'infirmier que vous avez pris la sat 

Écrivez aussi que vous avez relaté la situation ainsi que les mesures sur les transmissions ciblés

Concernant la situation 2 

Donner un titre à la situation

Quel Constante avez vous prise?, notez les mesures qui vous conduise à affirmer que c'est une hypotension

Écrivez aussi que vous avez relaté la situation ainsi que les mesures sur les transmissions ciblés

Conseils faire une fiche de révision sur:

Différents site de prise de la tension artérielle plus norme

Différents site de prise de la fréquence cardiaque plus norme



 

FAIT

2 – Votre expérience d’observation et de mesure de l’état d’une personne
Il s’agit de parler de votre expérience de mesure des paramètres vitaux.
1 – Observations de l’état clinique d’une personne et mesures réalisées :
Quels paramètres vitaux ou signes avez-vous mesurés ou observés fréquemment ? (température, diurèse, fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, poids, taille, état de la peau et
des muqueuses, signes de détresse et de douleur)
Pourquoi ? (En lien avec quel risque ?)
 
Avec quels outils ? Quelles courbes de surveillance avez-vous réalisées ?
Je sais prendre la température axillaire, frontale, buccale, tympanique, rectale avec les thermomètres appropriés, pour la prévention et la surveillance de l'apparition d'un risque d'infection,
Je sais prendre les pulsations d'un patient si la personne est essoufflé et la saturation en O2.
Je sais prendre la tension artérielle d'un patient afin d'observer ses paramètres vitaux.
Je sais observer les muqueuses et l'état de la peau, afin de déceler toute rougeurs, plaie, ou début d'escarre.
Je sais observer et détecter tout changement de comportement chez une personne démente, et éviter l'aggravation de ce comportement, tout changement de comportement peut nous faire penser à une douleur non-exprimée.
Je sais également pratiquer une bandelette urinaire, afin de détecter tout risque d'infection urinaire.
Je sais observer l'état des selles, le noter dans le dossier Net soins.
Dans quel lieu ? (Quel type d’établissement ou de structure)
A korian, le Home du Vernay, Maison de retraite spécialisée dans l'accueil des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de trouble apparentés.
Auprès de quels types de personnes, de patients ?
J'ai soigné (n'écrivé pas j'ai soigné mais j'ai accompagné )des personnes âgées atteintes de pathologies type Alzheimer, autonomes, semi-autonomes et dépendantes.
2 - Choisissez deux situations dans lesquelles vous avez identitifié un changement d'état de la personne ou un risque :
Situation 1 :
Décrivez la situation :
Changement de protection chez une personne souffrant de démence.
 
Qui était la personne auprès de laquelle vous êtes intervenu ? Quel était son état (par exemple, sa maladie, ..)
Mme L. est âgée de 95 ans, pèse 66,6 kilos, est autonome à la marche, est atteinte de la maladie d'Alzheimer, Mme L. présente des troubles chroniques du comportement, la patiente est incontinente urinaire et fécale, la patiente est dans notre service depuis 2 ans, Mme L. est autonome à la mobilisation. Mme L. mange et boit seule.
 
Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?
J'étais seule avec la patiente, dans sa chambre
Quelles observations ou mesures avez-vous réalisées ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.
Lorsque j'arrive dans la chambre de Mme L. afin de la lever du lit, j'observe que Mme L présente des signes de détresse, d'agitation, d'angoisse et de douleur, en effet, le visage de Mme L est crispé, rouge,, je remarque qu'elle a chaud, qu'elle transpire, qu'elle est moite, de plus, sa langue est sèche, d'où un risque de déshydratation. Je lui donne à boire. Je rassure Mme L. et vais chercher un thermomètre axillaire, afin de prendre la température. Mme L a de la température : 38,5°, il y a donc un risque
infectieux et un risque de déshydratation. Je mets des gants à usage unique, vérifie l'état de la protection, observe que celle-ci est souillée d'urines mal odorantes et foncées. Je procède à une toilette intime avec un gant, un linge, une bassine d'eau tiède. Puis, j'enlève mes gants, me lave les mains et les désinfecte. Je prends une bandelette urinaire et prépare une chaise percée, avec l'installation du care-bag dans le seau. J'aide Mme L a se lever, afin de l'installer sur la chaise percée. Je lui explique qu'il faut uriner dans la chaise percée afin que je puisse pratiquer à un examen d'urines. Je prends une bandelette urinaire. Je me désinfecte les mains, mets des gants à usage unique. Quand le premier filet d'urine commence à couler, je mets la bandelette urinaire sous ce filet d'urine, sans toucher l'intimité de la patiente. Lorsque l'urine à couler sur cette bandelette, je la dépose sur un haricot désinfecté.
J'enlève mes gants à usage unique, me lave les mains, les désinfecte. Je propose à la patiente si elle désire se recoucher car il peut avoir un risque de fatigue dut à l'infection. Je l'installe au bord du lit, lui donne à boire et l'installe confortablement dans son lit. Je vérifie si la bandelette urinaire est positive. Cette dernière est positive, il y a une infection urinaire. Je rassure la patiente, la rafraîchit au besoin, lui laisse la bouteille d'eau et un verre rempli à sa disposition. J'avertis l'infirmière, puis note
les informations physiques et psychiques de Mme L. dans le dossier de soins. Ensuite je vais voir plusieurs fois Mme L dans sa chambre et vérifie si elle a bien bu sinon je la fais boire.
 
Avez-vous observé des éléments particuliers montrant une détresse, une douleur, quelque chose anormal ? Quel était le risque ?
J'ai remarqué la patiente avec un visage crispé, montrant une douleur.
J'ai remarqué le visage de la patiente rouge et chaud, son corps chaud et moite, en transpiration, montrant une hyperthermie, démontrée par la prise de température.
J'ai remarqué des urines mal odorantes et foncées présentant un risque d'infection urinaire, démontré par la bandelette urinaire.
J'ai observé une déshydratation de la personne, en regardant sa langue sèche, je réhydrate la patiente en lui donnant à boire.
Qui avez-vous alerté ? Quelles informations avez-vous transmises ?
J' avertis l'infirmière oralement ensuite, j'inscris dans le dossier de soins l'état de la patiente concernant la déshydratation, de l'état de fatigue, l'angoisse, la détresse psychique de Mme L; de la couleur et odeur des urines, de la bandelette urinaire positive et la température.
 
Situation 2 :
Décrivez la situation :
Chute chez une personne souffrant de démence.
Qui était la personne auprès de laquelle vous êtes intervenu ? Quel était son état (par exemple, sa maladie...)
Mme B. est âgée de 89 ans, veuve, de petite corpulence, est atteinte de la maladie d'Alzheimer, est autonome à la marche. Mme B est incontinente urinaire et fécale. Mme B déambule et ne dort pas beaucoup la nuit.
Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?
Dans la chambre de la résidente. J'étais avec une collègue.
Quelles observations ou mesures avez-vous réalisées ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.
Avec ma collègue, nous étions dans le bureau quand soudain vers 1h30 du matin, nous avons entendu un bruit provenant d'une chambre. C'était Mme B qui était assise par terre avec le nez pleins de sang.
Je cours vers elle, avant de la relever :je la questionne pour savoir ce qu'il s'est passé, elle me répond :« je ne sais pas » mais comme c'est une personne qui déambule jour et nuit et qui ne dort pas beaucoup la nuit avec l'épuisement elle a du tomber en voulant se lever de son lit. Elle est consciente,
je regarde autour d'elle si elle n'a pas perdu beaucoup de sang, je la rassure, je lui demande si elle ressent des douleurs autre que son nez, si elle a mal au dos, au genou, à la tête. Elle me dit juste q'elle a mal au nez et un peu à la tête. Je rapproche la chaise et avec ma collègue on lui mets ses chaussons et on la relève tout doucement et on l'assoit. Ensuite je mets des gants à usage unique et je la soigne localement, je lui mets de la glace de manière à faire diminuer l'oedème, le gonflement, puis je lui
prends ses constantes (la tension artérielle 120/80 mmHg, pulsations cardiaques 70 bpm et la saturation 96% ) (ce n'est pas un acte aide soignante )qui sont bonnes.Je discute beaucoup avec elle , je la rassure je lui demande si sa va, elle me répond que oui un peu fatiguée. Avec ma collègue on alerte le 15 on leur explique la situation : « On a une résidante qui est tombé et qui s'est fait mal au nez car elle a perdu pas mal de sang au niveau de son nez,on pense qu'elle s'est fait une frature, que les saignement se sont arrêter , mais qu'elle se plaint de douleur au niveau de la tête et du nez sûrement dû au choc, on a vérifié si elle n'avait pas d'autre douleur, ses constantes sont bonnes , elle est conscient , elle parle, mais elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer, on voudrait que vous nous envoyer une ambulance pour faire éventuellement une radio ou un bilan pour Mme pour écarter une éventuel frature du nez ou de la tête . Jleur donne l'adresse de l'établissement.» Calmement, je me mets en face de la patiente et lui explique, par des mots simples, par des phrases courtes, qu'une ambulance viendra la chercher pour effectuer un bilan et une radio par rapport à sa chute et je vérifie si elle a bien compris. Je prépare Mme pour l'arriver de l'ambulance, avec son accord je vérifie sa protection , je lui change sa chemise de nuit plein de sang. Je l'installe dans son lit en attendant l'ambulance. Je laisse Mme B avec ma collègue et je vais préparer son dossier de
liaison à partir de Netsoins.
Selon les souhaits recueillis dans le dossier du résident je préviens ou pas la famille.
Dans le cas de Mme B , la famille veut être informée uniquement la journée et non la nuit même en cas d'urgence.
Ensuite je remplis le motif et j'imprime le dossier de liaison et je fais une photocopie du traitement médicamenteux qui se trouve dans le classeur des médicaments et je le joins au dossier de liaison.
Puis je mets l'ensemble du dossier de liaison dans une enveloppe à donner aux ambulanciers.
Après le départ de Mme, je vais sur ordinateur, je fais une feuille de chute pour Mme , j'explique se qui s'est passée,l'heure à laquelle sa s'est fait, je note ses constantes (la tension artérielle, pulsations cardiaques et la saturation ).
Ensuite je fais une transmission pour l'équipe de jour et l'infirmière : je relatte tous ce qu'il s'est passé cette nuit avec Mme B
Avez-vous observé des éléments particuliers montrant une détresse, une douleur, quelque chose d’anormal ? Quel était le risque ?
J'ai remarqué Mme B avec un visage plein de sang localisé au niveau du nez montrant une douleur observé par l'échelle verbale simple qui est une echelle d'auto-évaluation de la douleur.
Le faite d'avoir perdu du sang peut provoquer une anémie. Lorsque la perte de sang est rapide, la pression artérielle chute et on peut ressentir des étourdissements.
Le faite aussi qu'elle est mal à la tête et au nez, on peut penser qu'elle a une frature du nez ou un traumatisme crânien.
Qui avez-vous alerté ? Quelles informations avez-vous transmises ?
Nous avons alerté le 15 , transmis les informations concenant la chute. Inscrit dans le dossier Netsoins de la résidante. Nous avons fait une feuille de chute, j'ai inscris ses constantes, j'ai noté une transmission de ce qu'il s'est passé dans la nuit pour l'équipe de jour et l'infirmière pour qu'elle puisse éventuellement prévenir la famille.
Au travers de ces différentes expériences, quelles ont été les difficultés rencontrées et les points positifs ? Qu’avez-vous appris ?
La difficulté rencontrée est d'entrer en communication avec une personne atteinte de démence type Alzheimer.
Le point positif est, que la personne a été pris en charge selon sa pathologie, et que tout se soit bienpassé.
Ce que j'ai appris, c'est d'être à l'écoute et attentive à chaque petits détails, qui pourrait m'indiquer un changement dans l'état physique et psychologique de la personne.
Mais aussi adapter ma communication par rapport à la personne , en employant des phrases simples, courtes, faciles à comprendre pour la rassurer.
J'ai appris à évaluer les risques hyperthermie, déshydratation, infection urinaire dans la première situation et la douleur , saignement risque de fracture ou trauma cranien dans la deuxième situation.
Il est très important de bien tracer dans le dossier de soins et de transmettre l'information aux bonnes personnes (IDE, 15).
AVIS ET RECOMMANDATIONS

Question du livret 2  Avez-vous pu observer une évolution dans la situation de la personne ?
En la stimulant , je l'encourage et l'invite à s'essuyer le torse et le visage , en agissant ainsi je participe au maintien de son autonomie. Cependant, je n'ai pas observé d'évolution dans la situation.

  Je ne trouve pas de trace de votre action concernant la stimulation de la personne sur la situation décrite

Situation 2 de la compétence 1 

Est cohérente et structuré ce que vous annoncez en matière d'autonomie, de respect et de communication est décrit

Cette situation correspond à l'attente du jury sur l'accompagnement  d'une personne dans la vie quotidienne

Situation 1 de la compétence 2

La prise de la saturation ne fait pas partie de la compétence aide soignante c'est un glissement de fonction

Vous que vous soigné je vous recommande d'écrire que vous accompagnez 

Vous écrivez je propose à la patiente si elle désire se recoucher car il peut avoir un risque de fatigue due à l'infection. Je l'installe au bord du lit, 

lui donne à boire et l'installe confortablement dans son lit. Je vérifie si la bandelette urinaire est Positive. Cette dernière est positive, il y a une infection urinaire. Parler d'une infection urinaire c'est poser un diagnostic médical, vous faite un glissement de fonction, 

Situation 2 de la compétence 2 

Est celle attendu par le jury , on se projettent dans cette situation et on comprend le sens de votre intervention le déroulé de la situation votre constat, la procédure suivie montre votre expérience professionnelle face à cette situation d'urge vence

Dans l'ensemble il ressort de vos situations de la maturité professionnelle dans les situations décrites il ne fait aucun doute que vous êtes et vous serez une professionnelle consciencieuse



 

2 – Votre expérience d’observation et de mesure de l’état d’une personne Il s’agit de parler de votre expérience de mesure des paramètres vitaux. 1 – Observations de l’état clinique d’une personne et mesures réalisées : Quels paramètres vitaux ou signes avez-vous mesurés ou observés fréquemment ? (température, diurèse, fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, poids, taille, état de la peau et des muqueuses, signes de détresse et de douleur) Pourquoi ? (En lien avec quel risque ?) Avec quels outils ? Quelles courbes de surveillance avez-vous réalisées ?

Ils existent différents types de paramètres vitaux ; - Les pulsations : "pouls" / fréquence cardiaque - Température - La pression artérielle - Rythme Respiratoire - Les mensurations (Mesure du poids et de la taille ) - Évaluation de l'état du patient (conscient, signe de détresse, douleur) - Le volume urinaire Les objectifs de ses derniers sont : En ce qui concerne les pulsations : on surveille la fréquence cardiaque pour évaluer la régularité et la force du pouls, pour déceler une bradycardie ou une tachycardie. Cela va provoquer baisse ou augmentation du pouls. (Valeurs normales: 60 à 100 pulsations par minutes). La température : on surveille la température pour déceler une hypothermie ou une hyperthermie. Cela peut provoquer des frissons ou des douleurs qui peuvent précéder un petit état de choc. La technique de la prise de température peut être axillaire, buccale ou tympanique (valeurs normales 36,5 ° et 37,5 °)

La pression artérielle : C'est la variation pulsatile de la pression au niveau artérielle suite aux contractions cardiaques. Cela a pour objectif de déceler une hypotension ou une hypertension pouvant provoquer une aggravation de l'état hémodynamique du patient (valeurs normales: pression systolique maxima : entre 100 et 150 mm hg , pression diastolique minima entre 50 et 85 mm hg). Hypotension : Cela va se manifester par différents symptômes tels que des étourdissements, des vertiges, une sensation de fatigue., une vision trouble, des nausées, une accélération du rythme cardiaque, des problèmes d'audition, bourdonnements d'oreille, des céphalées, des Vomissements, et parfois un malaise. Hypertension artérielle les signes ; céphalées, des étourdissements, des troubles visuels , asthénie, épistaxis. Le rythme respiratoire : C'est le nombre de cycles respiratoires (inspiration, expiration) par minute. On surveille le rythme respiratoire pour déceler une bradypnée, une polypnée ou une anomalie de l'amplitude respiratoire (ex: soulèvement asymétrique du thorax). Les mensurations (mesure du poids et de la taille) : a pour objectif de déceler un changement de certaines mesures (poids), surveillance de l'IMC. Évaluation de l'état du patient (conscient, signe de détresse, douleur) : Évaluer l'état de conscience du patient consiste à surveiller les fonctions sensorielles, mentales et motrices cela a pour objectif de déceler une anomalie de l'état de conscience pouvant signifier une souffrance neurologique. Si le patient présente un mal être physique, psychologique ou bien spirituelle. Le volume urinaire : C'est la sécrétion de l'urine dans son ensemble, c'est la quantité d'urine émise par une personne sur un temps précis. Un débit urinaire normal est compris entre 800 mL et 1500 mL cela dépend de la quantité d'eau absorbée ou perfusion et transpiration. Certains médicaments ont pour but de faire augmenter la diurèse. La mesure de la diurèse est importante pour faire un diagnostic, elle permet : de suivre l'évolution de certaines maladies rénales, circulatoires, de suivre l'efficacité de certains traitements

la mesure de la diurèse : est le volume émis en 24h. La quantité moyenne est de 1,5 L environ. la mesure de la diurèse est important car elle permet de voir si le patient urine bien, un bon fonctionnement rénal et ses anomalies et de déceler des pathologies, elle permet aussi de suivre l'efficacité de certains traitements. Le matériel est un bocal gradué muni d'un couvercle étiqueté (nom de la personne et l'heure de début) utilisation de gants à usage unique non stériles. Il est très important d'avoir une bonne communication avec le patient c'est à dire lui expliquer pourquoi on mesure la diurèse, et lui expliquer sa participation s'assurer qu'il ait bien compris les consignes suivantes : - ne pas uriner aux toilettes (car ça fausserait les résultats) - prévenir s'il a eu des fuites ou des oublis ou erreurs. Concernant l'équipe soignante, bien noter le soin et transmettre la couleur et l'aspect des urines et noter " urines perdues " s'il y'a eu des erreurs. Prévenir l'infirmier des signes d'alerte ou d'urgence. Bien entendu ce soin est plus dans les services hospitaliers j'ai eu l'occasion de le réaliser lors de mes stages en milieu hospitalier. L'outil que nous utilisons dans mon lieu de travail est le moniteur de signes vitaux. Les courbes de surveillance que je peux utiliser sont des feuilles d’hydratation dans lesquelles j'indique combien de verres la personne a pu boire dans la journée. Il y'a aussi la feuille d'algo plus elle sert à indiquer si la personne est douloureuse. Dans quel lieu ? (Quel type d’établissement ou de structure) J'ai réalisé ces différentes activités au sein de l'EHPAD ou je travaille actuellement Auprès de quels types de personnes, de patients ? J’ai réalisé ces différentes mesures et observations auprès de personnes âgées de 75 à 100 ans. Ils sont souvent atteints des maladies de Parkinson, maladie d’Alzheimer, ou encore de démence, ou de maladies ostéo articulaires.

2 -Choisissez deux situations dans lesquelles vous avez identifié un changement d’état de la personne ou un risque :

 Décrivez la situation :  l'état cutané".

Qui était la personne auprès de laquelle vous êtes intervenu ? Quel était son état (par exemple, sa maladie, ..)

La personne auprès de laquelle je suis intervenue est une dame de 95 ans, elle mesure 1m45 et pèse 51,45 kg (IMC de : 24.5 soit de corpulence normal). Elle est veuve, elle a trois enfants deux filles et un garçon et des petits enfants. Son GIR est 1 Le GIR (groupe iso-ressources) correspond au niveau de perte d’autonomie d’une personne âgée. Le GIR d’une personne est calculé à partir de l’évaluation effectuée à l’aide de la grille AGGIR. Il existe six GIR : le GIR 1 est le niveau de perte d’autonomie le plus fort et le GIR 6 le plus faible. Le gir peut être évaluer par un médecin, une infirmière et/ou un travailleur social. Sa personne de confiance est son fils. (La personne de confiance est une notion de droit français de la santé. Elle a été créée initialement pour favoriser le consentement des personnes hors d'état de s'exprimer. Elle peut accompagner dans les démarches et assister lors de rendez-vous médicaux, et être consultée par les médecins pour rendre compte des volontés si vous n'êtes pas en mesure d'être vous-même consulté.) Elle est rentrée en EPHAD le 09/01/2017, Son motif d'admission est une perte d'autonomie (causée par l'âge et sa pathologie) incompatible avec un retour à domicile de plus elle a besoin d'une surveillance et de soins médicaux. Elle a la maladie d'Alzheimer au stade sévère. Elle a fait un AVC ischémique en mai 2010. Elle présente des troubles de la déglutition aux liquides et aux solides. Elle a une cardiopathie ischémique stentée en 1996. (pathologie qui affecte les artères coronaires.) Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres? Je me trouvais dans l’EPHAD, plus précisément au 4 -ème étage dans la chambre de la résidente car elle nécessite une aide totale car il y'a une dégradation de son état physique due à l'âge et sa pathologie. C’était une dame qui aidait lors du soin à son arrivée et qui à perdue à ce jours son autonomie. J'étais avec ma collègue une Aide-Soignante

Quelles observations ou mesures avez-vous réalisées ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.

Un matin, lors de la toilette habituelle de Mme G, j’ai pu observer qu'elle avait une rougeur au niveau du sacrum. Pour un soignant il est important de déceler toute anomalie concernant un changement dans l'état cutané et d'informer l'IDE et le médecin. Cette dame ne marche pas, elle présente des risques d'escarres, car elle est en fauteuil roulant et très souvent alitée. Sa toilette est réalisée vers les coups de 9h donc elle est levée assez tôt. Son sacrum est souvent en appui, ce qui favorise le risque d’escarres. J'utilise le Sanyrène : c'est une huile qui est une solution pour le traitement préventif des escarres et qui protège les zones cutanées qui y sont sujettes. Le Sanyrène est utilisé pour la prévention de l'escarre, pour protéger des peaux fragilisées par la macération, des rougeurs cutanées et les cisaillements. Il est préférable de l'utiliser 2 à 3 fois par jour. Il faut faire pénétrer le produit par simple effleurage, du bout des doigts, pendant une minute.

Lors de la toilette, j'ai effleuré avec du Sanyrène (ci- dessus). J'ai appelé l’infirmière afin qu’elle vienne constater la rougeur et elle nous a dit à ma collègue et moi de bien réaliser les effleurages. Ce que j'ai mis en place pour lutter contre cette rougeur : -Effleurage -Mise à la sieste la mettre de côté avec un coussin de positionnement -Décaler un peu la toilette si ça ne dérange pas la résidente (car le matin moi et l'équipe soignante ont lui réaliser tôt la toilette, et c'est une dame qui n'allait pas à la sieste donc elle rester longtemps assise longtemps sur son fauteuil roulant cela favorise les rougeurs aux fesses.) - Appeler l’ergothérapeute pour mettre un coussin à air sur son fauteuil roulant - Evaluation chaque jour de l'état cutané du sacrum

Avez-vous observé des éléments particuliers montrant une détresse, une douleur, quelque chose d’anormal ? Quel était le risque ? Qui avez-vous alerté ?

J’ai remarqué cette rougeur lors du soin de Me G. Elle présentait une douleur et j’ai pensé qu’il pouvait s’agir d’un début d’escarre. J’ai appelé l’infirmière afin qu’elle vienne constater et nous donner des instructions. Elle en a fait part au médecin qui a prescrit un matelas à air et un coussin anti escarre à placer dans son fauteuil roulant. Quelles informations avez-vous transmises ? J'ai directement appelé l'IDE en l'informant que Mme G. avait une rougeur sur le sacrum. Elle est venue directement constater et elle m’a dit d’appliquer de la crème ou de l'huile spécifique pour les rougeurs cutanées.

Situation 2 : Décrivez la situation : Qui était la personne auprès de laquelle vous êtes intervenu ? Quel était son état (par exemple, sa maladie, ..) Mme S. Colette née le 11/07/1923 (94 ans), elle mesure 1m58 pour 60 kilos un IMC de 24.4 soit de corpulence normale. Elle est rentrée en EPHAD le 10/11/2006 car elle présente une dégradation de sa maladie d’Alzheimer. Elle est veuve, elle a une fille et deux petites filles. Son GIR est 1, sa personne de confiance est sa fille. Elle était professeur d'anglais. Elle a une maladie d'Alzheimer au stade 4 sévère depuis 2004, elle a un état anxio dépressif, de l'hypertension artérielle en Janvier 2018. C'est une dame qui est en fauteuil roulant pour les longs trajets, sinon pour la toilette elle se déplace en déambulateur jusqu'à la salle de bain. La situation se passe dans l'après-midi, je trouve Mme S.très rouge au niveau du visage, langue rôtie, perte d'élasticité de la peau, hyperthermie, sécheresse de la bouche. De plus c'est une dame qui boit très peu en plus de cela elle n'est pas perfusée, mais elle mange très bien. Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ? Je me trouvais dans l’EPHAD, plus précisément au 4 ème étage dans la cuisine, c’était dans l'après-midi. J'étais accompagné de ma collègue Aide-Soignante car l'après-midi nous sommes deux à l'étage. Quelles observations ou mesures avez-vous réalisées ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait. J'ai pu observer que Mme S, était rouge au niveau du visage, que sa bouche était sèche que sa peau également sèche et froide, elle manquait de souplesse. Je décide donc de lui prendre la température et la fréquence cardiaque et la tension artérielle. Nous utilisons un moniteur de signes vitaux, il peut prendre : la prise de température, tension artérielle, la fréquence cardiaque et fréquence respiratoire

Nous nous trouvons dans la salle de cuisine avec d'autres résidents, je décide donc de l'emmener dans sa chambre pour que nous soyons plus tranquilles et que je puisse lui prendre les paramètres vitaux, Je lui explique la situation que je vais lui prendre les constantes car je trouve qu'elle a le visage rouge et que je trouve sa peau manque d'élasticité. Une fois expliqué, je lui prends les constantes : la fréquence cardiaque et la température car je sais que la fièvre est un signe de déshydratation et le pouls car si le à un pouls filant cela peut expliquer la déshydratation. L'hypotension c'est aussi un signe. Elle avait 38 de température et TA 12/4, 85 de pulsations. J'ai pris la température à l’aide du thermomètre tympanique, elle avait 38°. Nous utilisons ce thermomètre :

Les modèles de ce type sont surtout utilisés pour prendre la température tympanique. Les symptômes les plus fréquents chez les personnes âgées sont : la diminution de l’attention, la sécheresse des muqueuses de la bouche, la léthargie, la confusion, désorientation, trouble du comportement, la constipation, la fièvre sans cause manifeste, des vomissements, augmentation de la fréquence cardiaque, les vertiges ainsi que les chutes et de l'hypotension. Il est très important de prévenir la déshydratation. Elle se traduit par un manque d'eau dans l'organisme. L'organisme, pour fonctionner, nécessite un apport constant de liquide, deux litres par jour, apportés par les boissons et les aliments. De plus chez les seniors, la sensation de la soif diminue ou ils oublient, et donc ils sont à plus à risque de déshydratation. La prise en charge La déshydratation est une urgence. Le traitement ne sera donc jamais de faire boire : si cela avait dû suffire, le malade ne se serait pas déshydraté. Un malade déshydraté doit être pris en charge médicalement. Dès qu’une déshydratation est suspectée, le médecin doit être averti ; le malade est repesé. Une simple prise de sang (ionogramme + protides) permet de prouver la déshydratation et de calculer le déficit en eau. Le traitement est là aussi la perfusion. Comment prévenir la déshydratation?

Boire régulièrement, bien entendu. Pour les personnes âgées, cela signifie offrir de l'eau ou des boissons régulièrement, avant que la sensation de soif n'apparaisse. Surveiller les personnes à risque pendant les périodes sensibles (maladies, fortes chaleurs, intoxications alimentaires, etc.). Avez-vous observé des éléments particuliers montrant une détresse, une douleur, quelque chose d’anormal ? Quel était le risque ? Qui avez-vous alerté ? Oui j'ai observé une chose anormale, son visage était rouge, sa peau manquait de souplesse. Le risque était la déshydratation. J'ai alerté l'infirmière et je lui ai donné les paramètres vitaux de la patiente. Elle est montée la voir puis elle l’a la prise en charge. Quelles informations avez-vous transmises ? Les informations que j'ai transmises étaient que Mme S, avait le visage rouge, la peau sèche, qu'elle avait une hyperthermie à 38° et une tachycardie à 85. Au travers de ces différentes expériences, quelles ont été les difficultés rencontrées et les points positifs ? Qu’avez-vous appris ? Durant ces différentes expériences, la difficulté que j'ai pu rencontrer est qu'il peut y'avoir des freins quand une personne ne communique pas, comme Mme S. Il est difficile de savoir comment la patiente se sent. C'est pour cela que l'on peut évaluer ou observer des signes de détresse ou de douleur. Les points positifs c'est que je me rends compte, qu'une Aide-Soignante joue un rôle primordial dans la prise en charge du patient, qu'elle est la première qui voit un élément particulier, une chose anormale.

Concernant le module 2 situation 1

Il manque un titre décrivant la situation (ce n'est pas pénalisant)

Ex: prise en charge d'un érythème au sacrum

Mon avis beaucoup trop de théorie qu'on peut trouver sur internet c'est votre expérience que le jury veut lire et surtout entendre (ce n'est pas pénalisant)

Il manque du vocabulaire médical : exemple rougeur = érythème (vous pouvez vous rattraper le jour de l'oral)

Ce qui ressort de positif sur le module 2 en générale

Vous avez bien récapitulez comment vous observez l'état clinique et les mesures effectuées sur une personne dans le cadre de votre travail de faisant fonction aide soignante

Sur chaque situations vous avez indiqué le lieux ou vous avez réalisé vos soins, c'est bien

La description des personnes permet au jury de se projeter sur les deux situations, c'est bien

Le changement de l'état cliniques dans les deux situations sont identifiés et  le risque encourus pour la personne , c'est bien

Les difficultés et les points positifs sont mises en évidences , c'est bien

Ce qui ressort de positif sur votre situation 1 :

La personne , son identité, la pathologie, la chronologie des évènements permet au jury de se projeter dans la situation

Vous avez justifié la prise en charge, comment et pourquoi vous avez travaillé de cette façon, vous avez développé ce que cette situation vous a apporté, c'est les points positifs de votre situation.

Questions possibles du jury 

Quels sont les différents stades de l'escarre?

Quels sont les sites où peuvent se développer les escarres?

Concernant le module 2 situation 2

Il manque un titre décrivant la situation, (ce n'est pas pénalisant)

Ex: Prise en charge d'une déshydratation

A mon avis il y a une partie théorique inutile dans cette situation 2  (ce n'est pas pénalisant)

Il manque du vocabulaire médical exemple : hyperthermie  pour une température à 38° (vous pouvez vous rattraper le jour de l'oral)

Vos actions ne sont pas décrites.dans ce paragraphe de la situation 2:

(à partir de la photo du thermomètre auriculaire jusqu'à la phrase surveiller les personnes à risque pendant les période sensibles (maladies, fortes chaleurs, intoxications alimentaires)

 Le jury ne peut pas se projeter dans votre prise en charge de la déshydratation, vous avez mis un cours le jury à besoin de lire ce que vous avez fait ex je lui donne à boire etc....

Autres signes de la déshydratation langue rôti , la peau perd de son élasticité 



 

 

1 – Observations de l’état clinique d’une personne et mesures réalisées :

Quels paramètres vitaux ou signes avez-vous mesurés ou observés fréquemment ? (température, diurèse, fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, poids, taille, état de la peau et des muqueuses, signes de détresse et de douleur)

Pourquoi ? (En lien avec quel risque ?)

Avec quels outils ? Quelles courbes de surveillance avez-vous réalisées ?

Les paramètres vitaux que j'ai mesurés sont :

La température corporelle est le degré de chaleur du corps.La température varie en fonction de certains éléments:

- Exposition au chaud et au froid

- Activité physique

- Eléments physiologiques (digestion,ovulation,etc)

En dehors de ses éléments,les variations de la tempèrature signalent une anormalie (pathologie,infection,etc)

Pourquoi ? (En lien avec quel risque ?)

La prise de température et la surveillance de sa courbe permettent de:

- Evalué l'état de santé de la personne

- Dépister une pathologie infectieuse et suivre son évolution

- Controlé l'éfficacité d'une thérapeutique

- En présence d'une maladie

- D'une aggravation d'une pathologie

- Pour controlé l'évolution d'une pathologie

- Pour décelé tous risque infection

et pour aprècier les effets d'un traitement médicamenteux exemple (du paracétamol préscrit).

(En lien avec quel risque ?)

Les signes d'anomalie thermique sont:

- Hypethermique(élévation de la température du corps au-dessus de la normale.Température supérieur à 38°C.

- Etat fébrile (température anormale élevées comprise entre 37,5°C et 38°C.Une fébricule est une petite fièvre.

- Hypothermie (diminution ou abaissement de la température du corps au-dessous des limites normales.Température inférieur à 36°C.

Les signes accompagnateurs sont:

- Frissons (tremblements inégaux et irréguliers accompagnés d'une sensation de froid chez une personne présentant une hyperthermie ou hypothermie).

- Sueur (liquide d'odeur acre,excrété par les glandes sudoripares et déversé à la surface de la peau par les pores sudoripares.Elle accompagne fréquemment l'hyperthermie.

- Convulsion (contraction violente et involontaire ,tonique ou clonique,des muscle striés associée à une perte de conscience.Elle accompagne souvent l'hyperthermie et à redouté chez le jeune enfant.

- Modification de la coloration et de l'aspect de la peau et des téguments.

- Troubles de la conscience (incohérence,modification du comportement,etc).

Les signes de défaillance neurologique sont:

- Aphasie (trouble du langage consécutif à une lésion cérébrale.

- Hémiplégie (paralysie d'une moitié du corps (trouble moteur complet).

- Hémiparesthésie (paresthésie d'une moitié du corps (trouble moteur incomplet).

- Hémianesthésie (trouble sensitif d'un hémicorps à type d'anesthésie).

- Hémianopsie (trouble sensoriel provoquant un abaissement ou une perte complète de la vision).

- Paresthésie (trouble de la sensibilité à type de fourmillement ,d d'engourdissement).

- Paralysie (perte passagère ou définitive de la fonction motrice d'un muscle ou groupe musculaire).

Avec quels outils ? Quelles courbes de surveillance avez-vous réalisées ?

La température peut etre prise par différents capteurs thermiques,parmi lesquels les thermomètres électroniques (voies rectal,buccale,axilliaire ou auriculiaire).

- Thermomètre électronique à sonde à infrarouge (prise de température au niveau du conduit autitif)

- Protection de sonde à usage unique

- Feuille de surveillance

- Thermomètre électroniques à sonde thermique (buccal,axilillaire,rectal).

- Thermomètre électronique à infrarouge (température tympanique).

- Thermomètre à capteur thermique (buccal et axillaire).

La prise de température j'utilise un thermomètre auriculaire électronique à sonde infrarouge avec des protecteurs à usage unique .

Prise de la température tympanique:

- Je veille à ce que le conduit autitif soit propre (sans cérumen).

- Je mets la protection plastique à usage unique sur le thermomètre.

- Je place le thermomètre à l'entréé du conduit auditif.

- J'appuye sur le bouton afin de déclancher la mesure.,le temp de prise est de deux secondes,un bip donne le résultat.

- Je retire la sonde dès le signal sonore.

- Je jete et change la protection à usage unique à chaque utilisation.

Je fais la transmission dans le dossier de soin du patient.Dans le dossier de soins,une feuille de surveillance ou sur le logiciel de soins,je note la mesure.Je transmets à l'IDE le résultat de la prise de constante en indiquant si celle-ci est supérieur ou inférieur à la normale qui se situent entre 36,5°C et 37,5°C (degrés celsius).

Je prend la température buccale:

- Je mets la sonde sous la langue.

- J'attens le signal indiquand la fin de la prise de la température.

Sauf si un patient viens d'ingéré des aliments ou boissons froids ou chauds.

Je prends la température axilliaire (ou creux poplité de l'aine).

- J'essuye par tamponnage sur la zone utilisée puis je place le thermomètre et ferme le pli.

- j' ajoute 0,5 à 0,9° à la température.

Bonjour Jennifer

Vous ne répondez que partiellement à la question du livret 2, pour valider le module 2 de la VAE aide soignante, vous devez savoir utiliser et prendre toutes les parametres vitaux 

à savoir (température, diurèse, fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, poids, taille, état de la peau et des muqueuses, signes de détresse et de douleur) or dans votre écrit vous ne mentionner que la prise de température, 

Vous avez trop développé la prise de la température Sur la prise de la température, vous mentionnez les signes, comment et où ce n'est pas demandé dans la question

AVIS ET RECOMMANDATIONS 

Je vous recommande de rédiger de cette manière 

Dans mon établissement j'utilise le tensiomètre bracelet ou avec un stéthoscope  pour mesurer la tension artériel pour déceler une hypotension ou une hypertension ainsi si une personne est somnolente je vais mesurer sa tension artérielle puis sa température pour déceler une anomalie , j'utilise aussi le thermomètre tympanique ou à mercure pour déceler une hypothermie ou une hyperthermie le risque d'une hypothermie c'est une cyanose des téguments que l'on peut aussi déceler à l’observation, chaque mois je pèse les résidents, mais aussi à la demande du médecin ou en fonction des mes observations et je le note dans logiciel soins afin de surveiller sur plusieurs mois les variation du poids,  la perte du poids est  un indicateur d'une détérioration de la santé, 

Il vous reste à rédiger la diurèse, la fréquence respiratoire et cardiaque, les signes de douleur et de détresse, pensez à faire des liens pourquoi je suis amené à prendre une mesure de paramètre vital en fonction d'une observation, une état pathologique d'un résident, ou bien son plan de soins indique qu'il faut lui mesurer ce paramètre

Dans le livret 2 que vous conservez avec vous lors de l'entretien avec le jury, vous pouvez noter les différentes normes de la TA T° fr diurèse, comment vous procéder et sur quel site du corps

Mais dans le livret 2 qui sont remis au jury inutile de trop développé, ce que le jury veut comprendre c'est pourquoi vous prenez une mesure d’un paramètre vital dans quel but, en fonction de quel observations vous êtes amené à prendre une mesure de paramètre vital,



 

Il s’agit de parler de votre expérience de mesure des paramètres vitaux. 1 - Observations de l’état clinique d’une personne et mesures réalisées : Quels paramètres vitaux ou signes avez-vous mesurés ou observés fréquemment ? (température, diurèse, fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, poids, taille, état de la peau et des muqueuses, signes de détresse et de douleur) Pourquoi ? (En lien avec quel risque ?) Avec quels outils ? Quelles courbes de surveillance avez-vous réalisées ?

Quotidiennement, j’observe et je mesure les paramètres vitaux ou signes montrant un changement de l’état clinique d’une personne.

Pour ce faire, je mesure fréquemment : Le poids Selon le protocole de l’établissement, j’effectue la pesée des résidents mensuellement ou une fois par semaine pour les personnes qui ont une pathologie cardiaque. Pour ce faire, j’utilise une plateforme à peser électronique pour personnes autonomes mais aussi adaptés pour les fauteuils roulants.

Je prends note du poids en ayant déduit à postériori le poids du fauteuil roulant pour les personnes dépendantes. Je propose à la personne si elle souhaite connaître son poids. Je la rassure si je m’aperçois que son comportement à changer.

Vous faite ci dessous un cours sur la façon de peser les résidents ce n'est pas ce qui est demandé dans la question

? La prise de poids chez les personnes âgées atteintes d’insuffisance cardiaque, fait réagir l’organisme en retenant l’eau et le sel ce qui provoque souvent une perte d’appétit associée à une prise de poids subite. La rétention d’eau se manifeste par un gonflement des tissus que l’on appelle œdème, il affecte les mollets et chevilles qui sont enflés et donnent la forme de poteau. Tandis que la perte de poids est un signal d’alerte puisque cela traduit une modification de l’état de santé de la personne. J’observe quotidiennement chez certains résidents que l’appétit diminue avec l’âge ainsi que la sensation de soif menant à une malnutrition, c’est pourquoi j’effectue avec l’équipe pluridisciplinaire une surveillance de l’alimentation et de l’hydratation au quotidien. Ceci est souvent dû à un manque d’apport alimentaire ce qui entraîne de multiples carences. Il peut aussi être à l’origine de plusieurs facteurs manque d’appétit, altération du goût, problèmes digestifs, bucco-dentaires, trouble de déglutition, état dépressif qui se combinent pour favoriser l’apparition d’une situation de dénutrition. Si j’observe un amaigrissement ou bien une prise importante de poids, j’alerte l’infirmière en signalant immédiatement tout écart significatif. Ensuite, je retranscris le poids du résident dans son dossier soin, sur la feuille de surveillance « courbe de poids » mais aussi sur le logiciel informatique « BL soins » en notant sur les constantes la date, l’heure du relevé et le poids. Je note l’acte effectué dans mes transmissions et note mes observations. La température

Vous avez indiqué ci dessous le risque mais pas la raison pour laquelle vous prenez la température

Je mesure la température corporelle d’une personne pour déceler tous risquent d’infections à l’aide d’un thermomètre tympanique électronique à sonde infra rouge avec des protecteurs à usage unique ou bien avec un thermomètre médical à embouts flexible. Le temps de prise est rapide pour le thermomètre auriculaire électronique à sonde infra rouge, il est de deux secondes, un bip donne le résultat.

J’observe l’état général de la personne et je surveille ses réactions par le biais de ma vue pour observer la peau, la bouche, les yeux et au toucher par rapport à la chaleur de la peau. Un résident qui n’a pas de fièvre est apyrétique.

Je fais la transmission dans le dossier de soin sur le logiciel de soins de la personne concernée et je note la mesure sur la courbe de surveillance afin de surveiller l’évolution de la pathologie. Je transmets le résultat de la prise de constante en indiquant si celle-ci est supérieure ou inférieure à la normale.

Pour surveiller cette thermorégulation, je repère les signes d’alerte :

Le pourquoi et le risque sont identifiés pour la prise de température

L’hyperthermie se caractérise par l’élévation de la température, au-dessus de 37,5° C. Une hyperthermie d'origine infectieuse s'appelle de la fièvre avec une température qui dépasse 38° C. Les signes accompagnateurs sont une peau sèche et chaude, une langue rôtie, des maux de tête, des douleurs musculaires, de la fatigue, des frissons, des sueurs, rougeurs ou pâleur, des vomissements et/ou de la diarrhée, troubles de la conscience (incohérence), perte de connaissance, des palpitations cardiaque, convulsion (< 40° C), une accélération anormale de la fréquence cardiaque, tachycardie avec plus de 100 battements par minutes. J’observe que le résident est fatigué, son comportement est inhabituel, il est apathique, renfermé sur lui-même. Certains signes me laissent présager une hyperthermie, je constate qu’il présente des frissons, ses yeux sont brillants, sa peau est chaude, ses joues deviennent rouges, ses lèvres sont sèches. Je mesure la température axillaire au creux de l’aisselle de la personne pour connaître la température corporelle à l’aide d’un thermomètre médicale digital à embout flexible. J’observe la température mesurée, puis je rajoute 0,5 au résultat. Je suis à l’écoute et je rassure la personne en communiquant avec elle sur les signes qu’elle ressent ; je suis à son écoute « j’ai soif », jusqu’au signal sonore de l’appareil. Dans le cas présent, la température de la personne est élevée (T° : 38,7°).

Mes objectifs de soins sont dans un premier temps de contrôler de manière régulière la température corporelle de cette personne afin de voir son évolution. Mais aussi je baisse la température de la pièce, je découvre la personne, je lui sers un verre d’eau afin d’augmenter son apport hydrique.

Je surveille les signes de déshydratation. Je préviens oralement l’infirmière des signes anormaux et j’effectue mes transmissions écrites sur le logiciel de soins en notant l’ensemble de mes observations ainsi que la température relevée dans l’item constante sur le dossier de la personne. Puis je prépare une feuille de surveillance dans le dossier de soin de la personne, je note sur la feuille « diurèse, Tension artérielle, pouls, température » par un point bleu, le résultat de cette mesure. L’hypothermie est associée à une diminution de la température inférieur à 36,8 ° C. Les signes accompagnateurs chez une personne atteintes d’hypothermie sont des frissons caractérisés par des tremblements avec des sensations de froid ; une pâleur de la peau, peau froide et extrémité doigt bleu cyanosé (modification de la coloration et de l’aspect de la peau) ; une respiration rapide, un pouls rapide, une chute de la tension artérielle. Les actions que je mets en place sont de prendre la température axillaire. Je prépare une feuille de température pour surveiller l’évolution de la pathologie. J’enlève les vêtements s’ils sont souillés puis je la couvre en l’enveloppant entièrement avec des couvertures sèches. J’élève la température de la pièce si besoin. Si la personne est consciente, je lui propose une boisson chaude seulement si je ne constate pas de trouble de la conscience. Je réchauffe la personne avec prudence afin d’éviter de provoquer des troubles de la circulation sanguine. Je surveille régulièrement la température corporelle de la personne. J’avertis immédiatement par oral l’infirmière en décrivant mes observations (T° si baisse trop importante, prise du pouls radial et de la tension artérielle) et j’écris mes transmissions en détaillant mes observations.

Soins et surveillance de l’élimination des urines – la diurèse Selon le protocole de l’établissement, je surveille l’élimination, j’observe la quantité, l’aspect des urines, l’odeur, leur couleur. A la demande de l’infirmière, j’effectue la diurèse, je procède donc au recueil non stérile des urines d’une personne en recueillant sur une période et une durée déterminée (même heure), dans un bocal gradué, le volume journalier des urines émises sur vingt-quatre heures. Je note la diurèse sur la feuille de surveillance dans le dossier de soin individuel. Avant d’effectuer le soin, je prends connaissance des transmissions antérieures. J’identifie les anomalies des urines en repérant les signes anormaux. A l’aide de mes sens, j’observe les urines, je regarde la couleur à savoir si elles sont pâles, foncées, rouges, troubles, brunes, la limpidité (si je ne vois aucun filament, aucune particule, transparentes à l'œil nu), la quantité d’urines (volumes) et j’utilise mon odorat lors de la présence d’infection. Je préviens l’infirmière de toutes anomalies dans les urines au niveau de la quantité et de la présence d’éléments anormaux (couleur, odeur) lorsque ces signes apparaissent. Je note par écrit mes observations dans les transmissions en notant le volume et l’aspect observé des urines ainsi que le comportement de la personne Pourquoi= (douleur, gêne à l’évacuation, troubles sphinctériens, brûlure, ressentis, hyperthermie, vomissements…). Je constate que la diurèse peut varier en fonction des boissons et de l’alimentation ingérées sur la journée. La quantité moyenne est de 1,5 l environ. Parfois, celle-ci peut être perturbée avec un risque d’infections urinaires, des brûlures lors de la miction, de l’hyperthermie (dû à une infection), Risque= une déshydratation, un globe vésical, un risque de diminution anormale de la production des urines (oligurie), lorsque le volume des urines est abondant (polyurie) et l’absence d’urine (anurie) créer par l’arrêt de la sécrétion d’urines par les reins avec une douleur abdominale.

Utilisation du vocabulaire medical concernant le système urinaire c'est bien

Surveillance de l’aspect de la peau et des téguments – Etat cutané Une peau saine, sèche, normal est tiède, élastique après avoir été pliée ou étirée en se tendant puis reprend seule sa première apparence. Au niveau de la couleur, elle varie en fonction des cultures et de l’exposition au soleil ; cependant les muqueuses sont rosées et hydratées. J’effectue des soins de nursing (toilette, change), j’observe les téguments de la personne dont je m’occupe.

J’apprécie son état cutané en observant les différentes modifications de couleur, de consistance de la peau en repérant l’état de sécheresse, le pli cutané. Lorsque je constate une modification de la couleur de la peau et des muqueuses, je sais que c’est un indicateur important par rapport à l’état général d’une personne, je le signale donc immédiatement à l’infirmière lorsque je le constate. Lors de soins,bPourquoi= j’observe chez une résidente que sa peau est sèche, je constate une modification de l’élasticité, lorsque je touche sa peau ; elle est rêche, rugueuse, sa peau présente une desquamation, elle pèle, elle ne revient pas à son été initial lorsque je la pince légèrement, elle garde le pli cutané, je demande à la personne de bien vouloir ouvrir sa bouche, je constate une langue sèche, plus rouge que d’ordinaire avec un aspect légèrement fissuré, Risque = ce sont des signes de déshydratation. J’informe l’infirmière et je fais mes transmissions écrites en notant mes observations. Les actions que je mets en place après avis ide sont de bien hydrater la personne par des apports hydrique et j’hydrate la peau par effleurage en la nourrissant par des crèmes hydratantes lors de mes soins.

Pour identifier les signes cliniques dans la surveillance de la peau, j’utilise mes sens, la vue et le toucher. En surveillant l’état cutané d’une personne me permet de suivre l’évolution d’une affection.

J’observe et je surveille des signes pathologiques tel que des rougeurs localisées, de la température, des œdèmes, des lésions de peau type phlyctène, des lésions de grattage, des points d’appui, ce qui me permet d’assurer les soins de préventions avec l’équipe (effleurage huile de massage et de soin, hydratation, mise en place de matériels adaptés type coussin de positionnement, coussin anti-escarres, suivi de soins, fiche de suivi de position, prévention escarres, transmissions)

. Observation de la douleur et du comportement Selon le protocole de l’établissement, j’observe, j’écoute, j’évalue et je transmets oralement à l’infirmière et par écrit lors de mes transmissions, la douleur exprimée chez une personne lorsque que j’effectue un soin d’hygiène ou bien lorsque que je procède à une mobilisation. Mon objectif est d’établir une douleur existante, en évaluant où cette douleur est localisée, pourquoi la personne à mal, le nombre de fois qu’elle est douloureuse (fréquence) et l’intensité de la douleur qualitativement. Avant d’effectuer une évaluation de la douleur, je m’informe sur les évaluations antérieures et le type outil utilisé, sut les traitements antalgiques. Je note mes observations sur la feuille prévue à cet effet, les soins que je viens d’effectuer, les positions ou augmentent ou diminuent la douleur, le changement de comportement de la personne (état d’anxiété, humeur, repli sur soi, tristesse, crispation, agressivité…). J’informe le patient qui a la capacité de comprendre que j’ai pris note et que j’en réfère à l’infirmière. La douleur peut être aiguë, elle se manifeste temporairement, vive, bien localisé ou chronique, elle s’installe progressivement, dure dans le temps, elle est persistante, il s’agit d’une douleur vive qui perdure et devient donc une maladie, elle est invalidante et perturbe la qualité de vie des personnes. J’effectue cette évaluation sur différents moments de la journée en fonction des objectifs établis dans la prise en charge du résident.

Lorsque j’évalue une résidente qui a toutes ses facultés intellectuelles, je prends en compte naturellement son degré de participation. Mais dans la plupart des cas, j’obtiens la collaboration de la personne ce qui me permet plus facilement de décrire son comportement, de communiquer avec elle pour qu’elle puisse s’exprimer en décrivant sa douleur, d’établir une écoute active afin de mieux la comprendre. Pour ce faire, j’utilise une échelle visuelle analogique, elle se présente sous forme de réglette d’évaluation qui précise la douleur avec des chiffres 0 (pas de douleur) jusqu’à 10 (douleur insupportable) puis je la présente à la résidente et lui explique comment est décrite la réglette, et ce que j’attends d’elle. Sur la face se trouve un curseur, j’explique à ma patiente qu’elle doit positionner le curseur à l’endroit qui correspond au mieux à sa douleur Tandis que lorsque j’évalue une personne qui n’a pas toutes ses capacités, j’évalue la douleur en l’observant mais aussi en l’écoutant. Sur demande de l’infirmière, Pourquoi  =  j’évalue le comportement de douleur chez une personne qui présente des troubles de la communication verbale à partir d’une feuille de surveillance nommée « échelle Algoplus » (annexe). Chaque jour, après avoir écrit la date et l’heure, je coche par oui ou par non en fonction des cinq items l’ensemble de mes observations constatées. Je conserve l’ordre, je commence par l’expression du visage « froncement des sourcils, grimaces, crispation, mâchoires serrées, visage figé », celle du regard « regard inattentif, fixe, lointain ou suppliant, pleurs, yeux fermés », les plaintes émises « aie, ouille, j’ai mal, gémissement, cris », les attitudes corporelles « retrait ou protection d’une zone, refus de mobilisation, attitude figées » et enfin le comportement général « agitation, agressivité, agrippement ». J’informe l’infirmière de toutes modifications de comportements et j’effectue mes transmissions écrites dans le dossier de soin individuel.

Soins et surveillance de la fonction respiratoire La mesure de la fréquence respiratoire fait partie des constantes vitales, elle est comprise entre 16 et 20 cycles par minute. Mon objectif de soin permet de contrôler la fréquence respiratoire d’une personne. Pour ce faire, je surveille l’évolution d’une affection, je constate une anomalie, j’écoute activement la personne, je la rassure et j’alerte l’infirmière lorsque j’observe une modification de l’état générale de la personne.

Je contrôle de manière régulière la fréquence respiratoire chez les personnes âgées Pourquoi= ayant une assistance respiratoire, un encombrement bronchique, une respiration bruyante, des anomalies de la peau (cyanose de la peau et des muqueuses lorsque j’observe une insuffisance d’oxygénation, ce qui traduit un manque d’oxygène, sueurs, pâleur, froideur des extrémités), une douleur thoracique lorsqu’une personne a des difficultés à inspirer ou à expirer, quand une personne est en soin palliatif et que j’entends une apnée respiratoire, j’alerte l’infirmière. J’observe la respiration chez une personne que je m’occupe qui présente une dyspnée. En utilisant mes sens pour voir les mouvements respiratoires (inspiration, expiration), le rythme et l’amplitude sont rapide, je constate que cette résidente cherche son air, j’entends des bruits anormaux, sa respiration est bruyante, j’ai l’impression que sa graillonne quand elle respire probablement dû à des mucosités, son nez coule, j’installe la personne en position demi-assise, je lui donne un mouchoir, je la rassure et je mesure sa fréquence respiratoire. Je demande à la personne de bien vouloir poser sa main sur sa poitrine, elle acquiesce puis je compte pendant une minute sur ma montre trotteuse. A chaque soulèvement de thorax, je perçois le nombre d’inspirations. J’alerte l’infirmière. J’écoute et je rassure le patient. J’effectue une feuille de surveillance puis je transmets par écrit mes observations sur le dossier de soin afin d’effectuer un suivi de la personne. Avec l’infirmière je participe à l’appréciation des paramètres vitaux, à la surveillance des résidents.Vous n'avez pas indiqué le risque

Je collabore dans le cadre du rôle propre de l’infirmier en participant aux soins et en transmettant mes actions et mes observations. On parle de bradypnée lorsqu’il y a un ralentissement de la fréquence respiratoire (au-dessous de douze battements par minute : - 12 bpm), une dyspnée lors d’une difficulté pour respirer qui se traduit par une augmentation de la fréquence et de tachypnée lorsqu’il y a une accélération du rythme respiratoire (au-dessus de vingt battements par minute : + 20 bpm) La saturation La saturation correspond au taux d’oxygène contenu dans le sang, elle est supérieure à 95 % et donne une couleur rose à la peau. J’effectue cette mesure à l’aide d’un saturomètre, la prise de la saturation n'est pas un acte encore enseigné en IFAS sur demande de l’infirmière ou lorsque je constate une modification de l’état général d’une personne en difficulté respiratoire (cyanose aux bouts des doigts, respiration sifflante).

Je contrôle la saturation en oxygène à l’aide d’un oxymètre, ( ce n'est pas un acte aide soignante ) je place le capteur sur le doigt (sans vernis dessus) ce qui permet de mesurer la quantité d’oxygène dans le sang. Le taux que je constate est faible, il est de 88%, j’alerte l’infirmière, j’installe la personne en position demi-assise et l’informe de l’état de conscience de la personne que je m’occupe. Je prépare sur demande de l’infirmière le matériel nécessaire à l’oxygénation. J’effectue aussi une surveillance de saturation à l’aide d’un oxymètre chez une résidente que je m’occupe le matin. Elle a un dispositif d’oxygénothérapie dû à une insuffisance respiratoire afin de contrôler l’évolution de cette pathologie. On appelle hypoxémie ou cyanose la quantité d’oxygène réduite dans le sang. On parle de désaturation, lorsque le taux d’oxygène contenu dans le sang est en dessous de 90 %. Soins et surveillance de la fonction cardiovasculaire ? La prise des pulsations – le pouls Le pouls est une méthode de mesure qui permet de palper la fréquence cardiaque. Elle consiste à ressentir les pulsations du sang dans l’artère et caractérise l’ampleur du battement cardiaque (pouls bien frappé ou filant, pouls fort ou faible, pouls imperceptible ou bondissant). Il peut varier en fonction de l’état émotionnel et pathologique de la personne. Je surveille le rythme, la fréquence, et l’amplitude des contractions cardiaques, celles-ci me permettent de déceler des anomalies du fonctionnement cardio-vasculaire, de surveiller l’évolution d’une pathologie. Je contrôle de manière régulière la rapidité, la régularité et l’intensité des pulsations chez des résidents ayant une insuffisance cardiaque, ayant fait un malaise et sous-traitement. Chez une personne âgée la norme de la fréquence cardiaque est d’environ 60 à 70 pulsations par minutes. Je compte le nombre de pulsations ce qui me permet de mesurer le rythme des battements cardiaque. A l’aide d’une montre avec trotteuse sur une minute. Je retourne le bras de la personne, paume tournée vers le haut puis je recherche l’artère radiale en plaçant mon index et mon majeur dessus. J’appuie légèrement pour percevoir les battements. Je déclenche le chronomètre et je compte pendant une minute. J’apprécie le rythme et l’amplitude des battements. J’observe le visage de la personne (pâleur), ses extrémités(cyanose), sa température (fièvre). Si je constate des signes anormaux, j’alerte l’infirmière. Pour terminer, je nettoie et je range le matériel puis je me lave les mains et j’effectue mes transmissions sur la feuille de surveillance. Je respecte les règles d’hygiène, la sécurité du patient, de ses choix et de ses avis. Les signes accompagnateurs d’une anomalie de la fréquence cardiaque sont une douleur thoracique, un changement comportemental type confusion avec une modification de l’aspect et de la coloration de la peau (marbrures, pâleur, sueurs, rougeur locale, froideur des extrémités des muqueuses, cyanose…) Lorsqu‘un pouls est trop élever (+ 100 pulsations par minutes), on parle de tachycardie. Tandis qu’une fréquence cardiaque ralentie à un rythme inférieur à 60 pulsations par minute, on dit que le pouls est lent, signe de bradycardie. Dans tous les cas, j’alerte l’infirmière lorsque je repère des signes anormaux qui prendra le relais par la suite pour prescrire auprès d’un médecin un électrocardiogramme (ECG).

? La prise de la pression artérielle –Vous récitez un cours sur la tension artérielle La tension artérielle c'est La pression artérielle c’est la force avec laquelle le sang qui est dans les artères, va pousser sur les parois des artères et plus il va pousser fort plus le chiffre de la tension va être élever. Le cœur pompe le sang pour le faire circuler dans notre organisme, le système cardio-vasculaire. Pour faire ceci, il fonctionne en deux temps. Un temps où le cœur va se contracter pour chasser le sang pour l’envoyer dans les artères, c’est ce que l’on appelle la systole et dans un deuxième temps, où il va se relâcher puis se gonfler et enfin se charger en sang, ce que l’on appelle la diastole. Les valeurs normales se mesurent en millimètre de mercure (mm Hg), les deux chiffres de la tension ont leur importance puisque le premier, celui de la systole doit être compris entre 120 et 140 chez l'adulte. Tandis que chez la personne âgée, la tension artérielle augmente naturellement avec l'âge. En effet, le vieillissement favorise la perte d'élasticité des artères d'où un durcissement de celles-ci. Pour le second chiffre, celui de la diastole, il doit être compris entre 60 et 90. ? Au-dessus de 140/90, on parle d'hypertension artérielle quand la pression du sang dans les artères est trop élevée. L'hypertension artérielle est l'un des principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires (accident vasculaire cérébral, athérosclérose, insuffisance rénale…). Elle apparaît avec l'âge souvent accompagné d'un excès de poids. L'hypertension est souvent liée à de mauvaises habitudes de vie, l'alimentation, l'obésité, la sédentarité, l'alcool, le tabac et le stress ou même une forte consommation de sel contribue à l'hypertension. Les signes accompagnateurs d'une anomalie de l'hypertension Peuvent être des maux de tête, des vertiges, les troubles visuels, une asthénie, un essoufflement, des saignements de nez, des crampes musculaires. ? En dessous de 80 pour la systolique, on parle d’hypotension artérielle quand la pression du sang dans les artères est anormalement faible. Cette baisse soudaine de la pression sanguine peut s'accompagner de maux de tête, d’étourdissements, de vertiges et de faiblesse, de nausées, vomissement et parfois d’un évanouissement D'où un risque de chute plus élevé chez la personne âgée. Je mesure la tension artérielle avec un tensiomètre lorsque je constate l'état clinique d'une personne âgée qui se dégrade. Je contrôle de manière régulière la rapidité, la régularité et l’intensité des pulsations chez des résidents ayant une insuffisance cardiaque, ayant fait un malaise et sous-traitement. Dans l'établissement, j'utilise un tensiomètre électronique mais j'ai eu l'occasion aussi d'apprendre à effectuer plusieurs fois, la tension manuellement avec l'aide d'une infirmière et d'aide-soignante. Avant d'effectuer le soin, je prends connaissance de la pression artérielle antérieur. Vous avez fait un cours sur la tension artérielle ce n'est pas ce qui est demandé .La question est : qu'est ce que vous avez l'habitude de mesurer, pourquoi et en lien avec quel risque Je mesure la pression artérielle sur un patient au repos, je vérifie le bon fonctionnement et la propreté du matériel. Je réalise une hygiène des mains à l'aide d'une solution hydroalcoolique. J'informe la personne, je l'installe confortablement puis je pose le brassard sur son bras nu, non serré par un vêtement et légèrement fléchi en respectant le sens indiqué sur le brassard. Je mets l'appareil en marche, le brassard se gonfle puis se dégonfle automatiquement. Pendant la mesure, je fais comprendre à la personne qu'il ne faut pas parler, ni bouger et ni serré le poing. L'écran du tensiomètre affiche deux valeurs exprimées en millimètres de mercure ; je relève les 2 chiffres puis je transmets à l'infirmière oralement et par écrit mais aussi j'alerte si je constate une anomalie. Je note soigneusement ces valeurs sur la feuille de surveillance du dossier de la personne en charge, en précisant le jour et l’heure de la mesure. J’effectue mes transmissions sur le dossier de la personne auquel j’ajoute mes observations recueillies pendant l’acte de soins (J’observe le visage de la personne (pâleur), ses extrémités (cyanose)). Je nettoie et je range le matériel puis je me lave les mains au gel hydroalcoolique. Pour la prise de tension manuelle, je récupère le brassard à tension manuel (brassard, poire, manomètre) et le stéthoscope (il comporte deux embouts auriculaires que je place dans mes oreilles et le pavillon qui est une pièce métallique pourvu d’une membrane que je pose sur la peau de la personne) dans la salle de soin infirmier. Je vérifie le bon fonctionnement et la propreté du matériel et je le désinfecte si besoin au préalable. Puis, je réalise une hygiène des mains avec une solution hydroalcoolique. Ensuite, je salue la personne et je lui demande si tout va bien. La dame est allongée sur son lit, je l’aide à s’installer en position demi assise et je l'informe sur l’acte de soin que je vais lui effectuer. Je repère l’artère humérale qui est situé sur la face antérieur du bras, au niveau du pli du coude par l’index et le majeur. Je visualise bien où il se trouve puis je pose le brassard sur le bras nu, au-dessus du pli du coude, non serré par un vêtement. Je vérifie qu’il n’y a pas de compression par les vêtements. Je place la tubulure en plastique dans le prolongement de l’artère que j’ai préalablement repérée. Je demande à la personne de tendre son bras, il est posé à hauteur de son cœur, il recouvre les deux tiers du bras. Je fixe le brassard sur le bras à l’aide du scratch Velcro. Une fois que j’ai posé le brassard posé, je récupère sur mon chariot de soins le stéthoscope, je mets le pavillon sur l’artère humérale que j’ai préalablement repérée puis je prends les deux embouts auriculaires que je mets dans mes oreilles. Sur le manomètre, il y a un petit embout à vis, je le sers au maximum pour éviter les fuites d’air pendant le soin ce qui permet l’optimisation du brassard. Je vérifie que l’aiguille du manomètre soit bien à 0. Puis, je pompe, jusqu’au chiffre 200 du manomètre ce qui correspond à 20 systolique puis je dessers le même embout pour permettre une fuite d’air et prendre ainsi la tension… jusqu’à disparition du pouls radial, en effet, celui-là interrompe le passage du sang dans l’artère du bras. Je positionne mon index et mon majeur sur le pouls radial puis je dégonfle progressivement et régulièrement le brassard ; l’aiguille du manomètre baisse. Lorsque la pression du bras est supérieure à la pression artérielle systolique, le sang ne s’écoule pas et aucun son n’est audible et lorsque la pression du brassard diminue le sang commence à passer dans l’artère et fait vibrer les parois. Le bras est comprimé par le brassard, chaque battement cardiaque entraîne un bruit régulier, la pression enregistrée par le manomètre au moment où ce bruit apparaît est la pression artérielle systolique. J’entends ce premier bruit entendu au stéthoscope qui correspond au maxima, je le note sur mon bloc note. Lorsque le brassard continue à se dégonfler, le bruit s’arrête à partir du moment où la pression exercée par le brassard devient inférieure à celle provoqué par l’écoulement sanguin. Le chiffre indique alors par l’aiguille du manomètre dans la pression artérielle diastolique. Relisez la question ont ne vous demande pas comment vous prenez la tension artérielle mais quelles mesures vous prenez habituellement pourquoi, en lien avec quel risque

Exemple je mesure la TA si une résident (e) a des maux de tête, des vertiges, des troubles visuels, une asthénie, un essoufflement, des saignements de nez, des crampes musculaires, ou à fait une chute. En lien avec quels risques Hypertension je mesure également La TA si j'observe les signes suivants de maux de tête, d’étourdissements, de vertiges et de faiblesse, de nausées, vomissement et parfois d’un évanouissement .En lien avec le risque d'hypotension

Dans quel lieu ? (Quel type d’établissement ou de structure)

Vous ne répondez pas à la question , il faut indiquer le lieu de votre travail ( domicile SSIAD, EHPAD, services hospitaliers divers

J’observe, j’apprécie les changements de l’état clinique d’une personne, je les mesure et je transmets à mon supérieur hiérarchique essentiellement infirmière ces dernières années, dans différents lieux depuis 2006 : structure petite enfance, foyer d’accueil occupationnelle et médicale, unité d’hébergement médicalisé, établissement pour personnes âgées dépendantes, domicile, voie publique. Auprès de quels types de personnes, de patients ? J’observe l’état clinique, j’évalue les changements, je les mesure auprès d’enfants en bas âge d’un mois à six ans, d’enfants et adolescent entre six et dix-sept ans, de personnes adultes âgées de vingt à environ cinquante ans atteintes de handicap moteur et présentant différents troubles, de personnes âgées de 65 ans à 100 ans, autonomes, semi-autonomes, dépendantes, désorientés, infirme, alitées avec différents Groupe Iso-Ressources (GIR) notés de 1 à 6 (du plus dépendant au plus autonome). Ces personnes souffrent de différentes pathologies (asthme, cardiovasculaire, affection des voies urinaires, maladies endocrinienne, dermatologique, neuropsychiatriques, gastro-entérologique, ostéo-articulaire, broncho-pulmonaires, pathologies infectieuses…). Certaines personnes sont porteuses d’appareils médicaux (sonde vésicale à demeure en système clos pour les personnes incontinentes, résident ayant subi une entérostomie avec poche à stomie, personne perfusée, prothèse, concentrateur d’oxygène avec lunettes à oxygène) et des personnes en fin de vie.

2 - Choisissez deux situations dans lesquelles vous avez identifié un changement d’état de la personne ou un risque :

Situation 1 : Il faut mettre un titre exemple Difficultés respiratoires

Décrivez la situation : J’assiste à une modification de comportement auprès d’une résidente qui est sous ma responsabilité. Celle-ci présente une difficulté respiratoire. J’observe et je surveille la respiration chez cette personne ayant un dispositif d’oxygénothérapie en permanence.

Qui était la personne auprès de laquelle vous êtes intervenu ? Quel était son état (par exemple, sa maladie...)

Je suis intervenue chez Mme C qui est âgée de 100 ans. Cette dernière mesure 1m 58 pour 64 kg. Son groupe iso-ressource est de 2, ses fonctions mentales sont altérées mais elle à garder sa capacité de se déplacer seule avec l’aide de sa canne. M. C est atteinte d’insuffisance respiratoire, insuffisance cardiaque, de démence, de perte spatio-temporelle c’est-à-dire qu’elle peut oublier où elle se trouve et dans le temps et l’espace et présente parfois des changements de comportements. Dans quel endroit étiez-vous ? Il serait judicieux d'indiquer à quel moment vous intervenez matin midi etc ou l'heure, il serait aussi judicieux d'indiquer sa date d'admission dans l'établissement

Etiez-vous seule ou avec d’autres ?

Je me trouve dans la chambre de Mme C, seule et ma collègue effectue la collation de l’aprèsmidi. Quelles observations ou mesures avez-vous réalisées ?

Décrivez concrètement ce que vous avez fait.

Le changement de l'état clinique est identifié

Je vois Mme C déambuler dans le couloir de mon allée de référence, j’observe qu’elle n’a pas sa lunette d’oxygène dans ses narines. Je remarque que cette résidente est essoufflée, angoissée et agitée, elle présente des sueurs, une cyanose des extrémités et une dyspnée, ce sont des signes de dépendance. Lorsque je me suis avancé vers elle pour communiquer et la rassurer, je constate que Mme C a des difficultés à trouver ses mots ajoutant à cela des pertes spatio-temporelles, elle ne sait plus où se trouve sa chambre. J’effectue une hygiène des mains au manugel et lui propose alors de la raccompagner chez elle, elle me présente son bras afin que je la soutienne. Sur le trajet, Mme C me dit « qu’elle a dû mal à reprendre mon souffle ». En arrivant dans son appartement, j’active le témoin de présence puis je lui propose de s’installer sur son lit afin qu’elle respire mieux, elle acquiesce, je l’installe en position demi-assise et lui explique qu’il est important de remettre l’oxygène, elle comprend, je lui mets. Une fois installé sur son lit, je lui propose un verre d’eau, elle le boit puis je lui explique de se reposer pour le moment. J’alerte par téléphone l’infirmière qui me demande de prendre ses constantes. Je demande à ma collègue de bien vouloir me récupérer en salle de soins l’oxymètre la prise de la saturation n'est pas un acte aide soignante le tensiomètre. Je surveille Mme C et je réalise une hygiène des mains par friction au gel hydroalcoolique. Je lui parle avec douceur en me mettant à sa hauteur pour lui expliquer ce qui va suivre afin de la rassurer. La patiente est assise sur son lit, j’ouvre un peu la baie vitrée, je m’assieds sur une chaise à côté d’elle, je lui présente ma main pour diminuer son angoisse, elle me la serre et je reste près d’elle. J’ai une attitude détendue et je communique calmement avec des gestes et des paroles pour entretenir le climat de confiance que j’ai instauré. Mon objectif de soin est que Mme C respire le plus aisément possible. Elle est moins agitée, son comportement est plus détendu. Je surveille la coloration de ses téguments et son état clinique. En attendant ma collègue, je demande à Mme C si elle veut bien vouloir poser sa main sur sa poitrine afin de mieux voir les mouvements de son thorax. Celle-ci grimace, me fait comprendre qu’elle ne veut pas et son comportement change subitement, elle est agitée. Je la rassure, je l’écoute mais rien n’y fait, je prends congé, lui laisse la sonnette d’alerte à côté d’elle, éteins mon témoin de présence puis repasse dix minutes plus tard. J’en profite pour récupérer le thermomètre sur notre chariot de nursing puis le tensiomètre et l’oxymètre que ma collègue à récupérer. Une fois ce temps écoulé, je frappe à la porte, salue la résidente, active mon témoin de présence. Je constate qu’elle a encore enlever ses lunettes d’oxygène, je lui parle, elle ne se souvient pas de moi, je lui explique que je dois prendre sa température, elle accepte. Je me frictionne les mains puis je demande à Mme C de bien vouloir lever son bras afin que je puisse insérer le thermomètre. Je vois qu’elle lève son bras, je lui mets doucement le thermomètre que j’ai désinfecté dans le creux de l’aisselle. Je lui explique chaque étape que j’effectue afin qu’elle ne soit pas surprise. Je suis à son écoute et la rassure ; je lui explique qu’il faut qu’elle colle bien son bras sur elle et qu’elle mette sa main sur son thorax, je lui montre en même temps. Mme C fait la même chose, je compte et je regarde combien de fois sa poitrine se soulève pendant une minute. Je constate que Mme C présente des signes de difficultés respiratoires, en effet, je le vois puisque l’amplitude de ses mouvements respiratoires sont plus rapide, elle me dit « je suis essoufflée et je n’ai rien fait », je suis à son écoute, je lui parle doucement, la rassure et lui montre les lunettes d’oxygène, elle comprend tout de suite qu’il faut les remettre. Je prends le temps de la rassurer en restant avec elle. Une fois apaisée, j’en profite aussi pour prends son pouls radial. Pour ce faire, je prends les pulsations au niveau de l’artère radiale avec les extrémités de mon index et de mon majeur en la comprimant légèrement. Je perçois ses battements, j’active le chronomètre et je compte sur une minute. Pour prendre la tension, cela a été plus compliqué que prévu, en effet, Mme C a vite repéré que cet appareil faisait mal, je n’ai donc je n’ai pas pris sa tension artérielle. Après avoir contrôler sa température (36.1), fréquence respiratoire (20 cpm), saturation (Sao2 : 91) et son pouls (81 bpm), j’ai alerté l’infirmière en lui donnant l’ensemble des paramètres vitaux que j’ai pu effectuer afin qu’elle puisse venir prendre le relais. L’infirmière me répond qu’elle est sur une urgence et qu’elle n’est pas disponible pour le moment, elle me demande de la surveiller. J’explique à la résidente qu’il est important de garder l’oxygène et de rester en position demi-assise, je lui mets à disposition un verre d’eau sur son plateau et la sonnette d’alerte à côté d’elle. Je veille à la surveiller régulièrement. Après une demi-heure, je repasse la voir. Je frappe à sa porte, personne répond, je rentre vite pour voir si tout va bien, j’observe qu’elle s’est endormie, son teint est moins pâle et ses extrémités sont rosés, sa respiration est ample, régulière et calme et ne constate plus de sueur. J’en informe l’infirmière.

Avez-vous observé des éléments particuliers montrant une détresse, une douleur, quelque chose d’anormal ? Quel était le risque ?

J’observe que cette résidente est essoufflée, angoissée et agitée, elle présente des sueurs, les lèvres sont un peu cyanosées, l’extrémité de ces doigts sont bleutées, le bruit de sa respiration est plus rapide et sa fréquence cardiaque accélérée, une dyspnée au moindre effort, qui sont un signe d’hypoxie. Tous ces éléments montraient une détresse respiratoire et un risque vital pouvant engendrer des complications à son insuffisance cardiaque.

Qui avez-vous alerté ? Quelles informations avez-vous transmises ?

J’ai alerté l’infirmière et je lui ai transmis mes observations ainsi que les éléments anormaux concernant le comportement et la respiration de cette résidente, ses constantes (température, fréquence respiratoire, pouls et saturation). J’effectue des transmissions écrites sur le logiciel de soins « BL Soins », je vais dans l’item du dossier patient Mme C puis j’ajoute une transmission, en ciblant celle-ci. Je note l’ensemble de mes observations anormaux

AVIS ET RECOMMANDATIONS

Mon avis et recommandations concernant la compétence 2  

Relisez la première question

Quels paramètres vitaux avez vous l'habitude de réaliser 

Pourquoi ? (En lien avec quel risque ?)

Avec quels outils ? Quelles courbes de surveillance avez-vous réalisées ?

On ne vous demande pas de décrire ni de donner la définition de chaque paramètres, épargner aux jury des paragraphes trop long , avec 20 dossiers à vérifier et 30 minutes d'entretien par candidat il iront à l'essentiel, c'est à dire à la présentation de votre situation.

Il faut éviter de raconter un mémoire ou d'être trop technique dans la mesure des paramètres vitaux, utiliser vos connaissances le comment faire et le pourquoi devant le jury 

Une recommandation, résumer pour vous adapter à la question 

Durant l'entretien avec le jury vous pouvez garder avec vous comme support un exemplaire du livret vous pouvez y mettre ce que vous voulez par contre celui du jury ne doit comporter que votre propre expérience, il faut éviter l'écueil du trop théoriques.

La saturation n'est pas encore un acte aide soignante même si la pratique est courantes .

Concernant la situation 1

Votre présentation de la personne, le lieu , la personne que vous avez alertée, la situation choisie, les éléments que vous avez pu observer qui signalait une détresse respiratoire permet au jury de se projeter dans la situation que vous présentez.

Les mesures que vous avez réalisez ,les gestes et actes accomplis sont décrites et cohérents avec votre recherche pour vérifier le changement de l'etat clinique de la personne.

Libre à vous de conserver le paramètre d'évaluation avec le saturomètre.

Un point positif apprécié par le jury l'instauration d'une communication avec la personne.

 

Date de dernière mise à jour : 10/03/2025

Commentaires

  • BAH
    • 1. BAH Le 24/10/2024
    BONJOUR ,est ce q'une crise d'épilepsie peut rentrer dans cette activité et quelles sont les actions aide soignante a mener avant l'intervention de l'infirmière ?
    merci d'avance
  • Jacquot
    • 2. Jacquot Le 22/03/2021
    Bonjour je voudrai un exemple de ce module pour ma rédaction, sans copier biensur
    Cordi

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